Le gouvernement de la République du Bénin prévoit d’accorder une grâce présidentielle à environ 3 000 détenus actuellement incarcérés dans les maisons d’arrêt et les prisons civiles du pays. Cette mesure vise à remédier au problème de la surpopulation carcérale, qui affecte le système pénitentiaire béninois.
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Le gouvernement du Bénin envisage de gracier 3 000 prisonniers incarcérés dans les prisonniers civiles du pays. Cette annonce a été faite lors d’un atelier sur les approches de collaboration des acteurs et les modalités d’harmonisation et de traitement des actes judiciaires. Cet atelier, qui a rassemblé de nombreux acteurs du système judiciaire, a été animé par le Directeur des affaires pénales et des grâces du Ministère de la Justice et de la Législation des droits de l’homme, Séidou Boni Kpegounou.
Selon les informations relayées par le média Le Potentiel, le directeur Kpegounou a souligné que cette décision a été prise en raison du surpeuplement observé dans les maisons d’arrêt et les prisons du Bénin. En effet, ces établissements sont actuellement occupés par plus de 17 000 détenus, alors que leur capacité d’accueil est d’environ 6 000 places.
En voulant libérer ces 3 000 prisonniers, le président Patrice Talon souhaite contribuer à une meilleure gestion de la surpopulation carcérale et apporter un certain soulagement aux familles des personnes incarcérées.
Bien que cette décision reste en attente d’une officialisation, elle démontre la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes afin d’améliorer les conditions de détention et de réduire la pression sur le système pénitentiaire du Bénin.