L’écrivain et chroniqueur béninois Constantin Amoussou a été placé sous mandat de dépôt le mardi 23 septembre 2025.
Constantin Amoussou n’est plus libre de ses mouvements. Il est poursuivi pour viol présumé sur mineure, à la suite d’une plainte déposée à la mi-septembre.
Son procès est annoncé pour le 2 octobre devant le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi. Selon les informations disponibles, l’affaire a pris une tournure judiciaire rapide. Interpellé dès le 16 septembre, Constantin Amoussou a été entendu par les enquêteurs avant d’être présenté au parquet le mardi 23 septembre.
Le chroniqueur, connu pour ses prises de position tranchées dans les médias et sur les réseaux sociaux, voit ainsi sa carrière brutalement interrompue.
Une affaire qui suscite de vives réactions
Pour l’instant, ni ses avocats ni ses proches n’ont officiellement réagi aux accusations, laissant planer un silence qui alimente les spéculations.
L’arrestation de Constantin Amoussou a provoqué de nombreux commentaires dans l’opinion publique. Tandis que certains dénoncent une atteinte à la présomption d’innocence, d’autres estiment que la justice doit aller jusqu’au bout afin d’éclaircir les faits.
Le procès du 2 octobre devrait lever le voile sur cette affaire qui mêle une personnalité médiatique à des accusations particulièrement sensibles.
Cest avec une facilité déconcertante que la justice béninoise a réussi à immobiliser Constantin Amoussou, le temps que le silence de ses avocats se transforme en rumeur. On dit quil est poursuivi pour viol présumé sur mineure, mais qui a vraiment le temps de vérifier ces accusations sensibles entre les tweets et les prises de position tranchées ? Laffaire, qui suscite des réactions plus vives que le débat sur la nouvelle couleur des lumières de Cotonou, montre que même les chroniqueurs les plus en movement peuvent se retrouver sous mandat de dépôt. Le procès du 2 octobre promet de lever le voile, enfin, sur cette affaire qui, pour linstant, fait plus de bruit que les actualités sur le conseil des ministres.