Modeste Toboula, l’ancien préfet du Littoral a été placé sous mandat de dépôt par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.
Le sort de Modeste Toboula est connu ce lundi 3 juin dans le procès dit de « bradage d’un domaine d’utilité publique ». Il a été condamné à 12 mois de prison fermes et deux millions de FCFA d’amende pour une affaire d’achat et de vente d’un domaine réservé à un projet touristique de l’État.
En plus de la prison, ce dossier lui a coûté son prestigieux poste de préfet en février 2019. Il est accusé «d’abus de fonction» et a plaidé non coupable au procès. Modeste Toboula dit avoir juste exécuté les instructions de sa tutelle.
À l’énoncé du verdict, il n’a montré aucun signe. Son avocat confiera plus tard à RFI que son client était très déçu. Selon son avocat, Me Anani Gustave Cassa, Toboula était très déçu du verdict. « La Cour a été très sévère, on a condamné mon client pour une infraction légalement non constituée », a-t-il expliqué.
A noter que sept personnes sont impliquées dans cette affaire dont deux relaxes et cinq condamnations, mais c’est la peine de l’ancien préfet qui fait jaser.
Serviteur inlassable, celui que certains ont surnommé le « favori du roi » ou le Zélé Toboula a conduit contre vents et marées l’impopulaire opération de déguerpissement dans la ville de Cotonou.
