Les trois autorités du département de la Faculté des sciences et techniques de l’université d’Abomey-Calavi (FAST-UAC) poursuivis pour une affaire d’agressions sexuelles sont au Tribunal d’Abomey-Calavi depuis la matinée de ce lundi 27 septembre 2021. Ils ont été convoqués pour répondre des faits qui leur sont reprochés.
Les personnes concernées par l’affaire de harcèlement sexuel sont encore dans les locaux du Tribunal en attente de leur comparution. Ils sont tous poursuivis, depuis leur dernière présentation, le jeudi 23 septembre 2021, sans mandat de dépôt.
Une affaire de libido
Selon Les fait tels que rapports par Le Potentiel, trois personnes sont visées par la plainte de la victime, dame F. Y., une étudiante qui a effectué un stage au Décanat de la Faculté des sciences techniques de l’Université d’Abomey-Calavi. Le doyen de la Fast-Uac, le vice-doyen de la Fast-Uac et du Chef scolarité Rigobert Avohou sont les trois personnes poursuivis pour des faits de harcèlement sexuel.
Dans sa plainte qu’elle a déposée contre le doyen, le vice-doyen et le chef scolarité, dame F. Y. dénonce avoir subi de la part de ces trois » chefs » des agressions sexuelles et des menaces. Lorsqu’elle était en stage, ils auraient eu des rapports sexuels avec elle et à plusieurs reprises dans leurs bureaux au sein de l’administration de la Fast-Uac.
“Sur les trois (3) personnes écoutées, seul le doyen Hounnankpon Yedomonhan a reconnu avoir eu des relations intimes avec la plaignante, mais sur son consentement et dans un hôtel de la place. Le vice-doyen de la Fast-Uac, François Guèdjè et le chef scolarité Rigobert Avohou ont quant à eux rejeté d’emblée les accusations de l’étudiante F. Y.”, informe le Potentiel.
