Au Bénin, une enceinte enceinte est décédée pendant l’avortement d’une grossesse appartenant à un séminariste.
Un séminariste de l’un des diocèses du Bénin a disparu des radars après avoir enceinté une jeune femme qui est mort pendant l’avortement de sa grossesse.
Selon daibiinfo, le séminariste a entretenu des relations amoureuses avec la jeune femme sur une paroisse où il était en stage. Mais la jeune fille tomba enceinte. Pris de panique, pour se débarrasser de la grossesse, il amena sa compagne auprès d’un spécialiste des avortements pour la faire avorter.
Le média informe que la jeune femme trouva la mort au cours de l’opération. Depuis l’annonce de la mort de la fille, le séminariste est introuvable. Une enquête a été lancée par la police Républicaine pour retrouver le séminariste qui est actuellement en cavale.
Avortement clandestin au Bénin
Au Bénin, les nombreuses campagnes de vulgarisation et de mise à disponibilité des méthodes contraceptives ne réussissent pas encore à limiter les grossesses non désirées chez les filles et les femmes béninoises.
L’avortement n’étant autorisé que dans 3 cas de figure, la plupart d’entre elles, tombent dans le filet des faussaires qui opèrent sans aucune qualification.
Conformément à l’article 14 du Protocole de Maputo sur la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples relatif aux Droits de la femme en Afrique, ratifié par le Bénin, l’avortement est autorisé dans des circonstances bien définies.
Au titre de la loi n°2003-04 du 03 mars 2003, le Bénin a légalisé l’avortement en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et, lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus. Une règlementation dont l’application, n’est pas encore effective, 8 ans après son adoption.