Dans le département de l’Atlantique, des écoles privées ont ouvert leurs portes sans autorisation, ce qui a récemment été constaté par une équipe de la Direction départementale des Enseignements maternel et primaire (DDEMP). Cette découverte a soulevé des préoccupations concernant la régularité de ces établissements.
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La DDEMP de l’Atlantique a effectué une mission de contrôle visant à vérifier la conformité des écoles privées en matière d’autorisation. Malheureusement, il a été constaté que certains établissements n’avaient pas obtenu d’autorisation légale mais avaient tout de même commencé à fonctionner.
Suite à ces constatations, les promoteurs des écoles privées en question ont été sommés de se conformer aux exigences légales dans les plus brefs délais. Camille Tchiakpè, Directeur départemental des Enseignements maternel et primaire de l’Atlantique, a déclaré : “Nous leur avons demandé de se mettre en règle dès que possible”. Il a également précisé que si les infractions signalées ne sont pas corrigées lors de futures inspections, ces établissements pourraient faire face à des fermetures administratives et à des poursuites judiciaires.
Dispositions légales régissant l’ouverture d’un établissement scolaire
Il est important de rappeler les dispositions légales régissant l’ouverture d’un établissement scolaire. Selon le Directeur départemental des Enseignements maternel et primaire de l’Atlantique, il ne suffit pas d’avoir les infrastructures et le mobilier pour ouvrir une école privée. Avant d’ouvrir une école privée, il est impératif d’obtenir une autorisation délivrée par le Ministère de l’Enseignement maternel et secondaire. Cette autorisation est délivrée après une inspection approfondie des infrastructures, des équipements et de la qualification des enseignants. De plus, la disponibilité d’un terrain non litigieux est également vérifiée.
Camille Tchiakpè a souligné qu’une équipe conjointe du Ministère de l’Enseignement et de la DDEMP visite les écoles afin de s’assurer qu’elles respectent toutes les conditions requises. De plus, les établissements doivent fournir un certain nombre de pièces justificatives et répondre à des critères spécifiques. Il a également rappelé que les enseignants doivent posséder un niveau de qualification minimum, à savoir un diplôme de Baccalauréat ou un diplôme professionnel équivalent pour les écoles maternelles et primaires.
Dans le cadre de la lutte contre les écoles non autorisées, Camille Tchiakpè a fait appel aux parents d’élèves pour leur soutien. Il a souligné l’importance pour les parents de s’assurer que les établissements scolaires dans lesquels ils inscrivent leurs enfants sont dûment autorisés. Il a conseillé aux parents de se renseigner auprès de la direction départementale ou de la région pédagogique afin de vérifier la régularité des écoles. Pour faciliter cette démarche, Camille Tchiakpè a promis de sensibiliser davantage les parents en diffusant les informations relatives aux procédures d’ouverture d’une école. Il a également souligné l’importance de la coopération avec le patronat des écoles privées pour garantir l’efficacité de cette lutte permanente.