Les parents de l’étudiant Eloi Dogo qui a été victime d’une vindicte populaire et brûlé vif au lendemain d’un braquage au quartier Gbira, dans le troisième arrondissement de Parakou sont montés au créneau pour signifier que leur enfant n’est guère complice des faits dont il a été victime.
Brûlé vif par une foule de population dans la nuit du mercredi 20 octobre à Parakou, Eloi Dogo étudiant en troisième année et âgé de 22 ans ne serait pas un présumé braqueur. Selon les informations, les parents de la victime et ses proches martèlent que Eloi Dogo a été tué injustement et innocemment par une multitude de population qui n’a pas donné le temps à la victime de pouvoir s’exprimer.
Eloi Dogo n’est même pas complice d’un tel braquage perpétré à Parakou. Ses parents de la victime et plusieurs autres personnes réclament justice pour d’Eloi. Le décès d’Eloi a suscité de nombreuses indignations, colères et réactions sur les réseaux sociaux. La Fédération des Élèves et Etudiants du Département des Collines a également lancé une pétition.
Eloi Dogo était étudiant en année de licence en sciences juridiques et politiques de l’université de Parakou. Originaire de Tchèti dans le Département des Collines, il résidait à Waï – Waï au quartier Banikanni dans le deuxième arrondissement de Parakou.
La victime était aussi connu de part son travail pour s’épanouir. Il était vendeur d’essence frelatée avant de rejoindre tout dernièrement une structure de micro-finance dont il serait le chef d’agence.
