Confondu à un cybercriminel, un Jeune informaticien arrêté en août 2023 et présenté à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme Criet pour cybercriminalité.
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L’affaire a secoué la communauté informatique du Bénin, un jeune informaticien a été arrêté à tort pour des accusations de cybercriminalité. Heureusement, la vérité a finalement éclaté et il a été innocenté lors de son procès devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
L’incident s’est produit en août 2023 lorsqu’il a été interpellé par les forces de l’ordre dans une buvette à Allada, en compagnie d’un ami. Selon Banouto, à la barre, le prévenu a plaidé non coupable, expliquant qu’il était simplement en vacances et qu’il était informaticien et développeur de sites web.
Malheureusement, la réponse du jeune homme a été mal interprétée, les officiers de police pensant qu’il travaillait pour des “gaymans”, une forme de fraude en ligne. En réalité, il était employé par une ONG internationale affiliée à l’ONU. Cette erreur de perception a entraîné la perte de son emploi.
Cependant, lors des débats devant le juge, il est apparu clairement que le prévenu n’avait aucune intention criminelle et avait été victime d’une confusion. Le substitut du procureur a même requis sa relaxe, reconnaissant un manque de clarté dans les circonstances de son arrestation et plaidant le bénéfice du doute.
Le jeune blanchi des accusations de cybercriminalité
Le média informe que la défense de l’informaticien, assurée par Me Philbert Béhanzin, a souligné le fait que son client avait déjà souffert de cette affaire, ayant perdu un emploi bien rémunéré. Me Béhanzin a insisté sur le fait que son client méritait d’être innocenté, ayant coopéré pleinement avec les autorités pour établir la vérité.
Après les débats, la Cour a renvoyé le délibéré au 9 novembre 2023. Ce jeune informaticien, qui n’était pas le seul impliqué dans l’affaire, a finalement été blanchi des accusations de cybercriminalité injustes qui pesaient contre lui. La même source renseigne que huit autres jeunes étaient également présents lors du procès et certains d’entre eux ont admis leur implication dans des activités de cybercriminalité.
Cette affaire met en lumière l’importance de ne pas sauter aux conclusions hâtives dans les enquêtes liées à la cybercriminalité et de veiller à ce que l’innocence des personnes accusées soit dûment prouvée avant de porter des jugements définitifs. Il est essentiel de préserver la réputation et les moyens de subsistance des individus injustement soupçonnés.