Au Bénin, certains candidats ne pourront pas composer l’examen du Bac 2024, session de juin 2024 qui démarre ce lundi 17 juin 2024.
Mauvaises nouvelles pour les candidats de certains établissements. Les candidats qu’ils ont présentés au BAC 2024 ne pourront pas composer ce lundi 17 juin. Cette triste nouvelle a été donnée par le directeur de l’organisation technique du Baccalauréat le dimanche 16 juin 2024 lors de son passage sur l’émission « 90 minutes pour convaincre » de Radio Bénin.
« Oui, je le confirme et nous avons même des dossiers de ces établissements-là sur la table du directeur de l’Office du Bac. Nous sommes en train de centraliser tous les cas et une commission va siéger pour donner une suite à tous ces dossiers », a lâché Taïrou Kora Mora cité par Le Matinal.
Selon le Directeur de l’organisation technique du BAC 2024, même si la responsabilité des établissements concernés sont établie, les candidats ne seront pas tenus responsables et ne seront pas pénalisés. « Dans ce cas, les candidats ne sont pas responsables. Il ne faudrait pas les pénaliser, c’est les parents qui sont responsables. Le directeur va mettre sur pied une Commission chargée d’étudier et de donner une suite à la situation », a a-t-il expliqué.
Mais Taïrou Kora Mora a précisé sans ambages les candidats de des établissements concernés riquent de pas plancher dès ce 17 juin. « Demain (lundi 17 juin 2024, Ndlr), ce n’est pas sûr car la Commission doit d’abord siéger et faire la part des choses au cas par cas ».
« Il y a beaucoup de problèmes. Non seulement les établissements ne sont pas autorisés, mais certains n’ont pas le profil requis avec l’assainissement. Pour être candidat, il faut avoir le profil recommandé.
Il faut au moins faire une fois dans sa vie, la classe de Terminale et en donner les preuves, c’est-à-dire le relevé de notes ou le certificat de scolarité »
Taïrou Kora Mora, directeur de l’organisation technique du Baccalauréat
« Par établissements non autorisés, il faut comprendre les établissements fantômes qui n’existent que de nom. Ils n’ont jamais déposé une demande pour former des élèves et non jamais dispensé des cours mais ont des candidats.
Ils ramassent les dossiers des candidats libres et se constituent et établissements. La veille du Bac, ils cherchent les établissements autorisés et leur reversent les candidats. C’est ce que nous appelons la sous-traitance à l’Office du Baccalauréat ».
Taïrou Kora Mora, directeur de l’organisation technique du Baccalauréat