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Bénin : ce que Nicéphore Soglo pense de la condamnation de Léhady Soglo par la Criet

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L’ex-président Nicéphore Soglo a évoqué la condamnation à 10 ans de prison ferme de son fils Léhady Soglo en exil en France. Dans ses dires, il estime que la condamnation de Léhady Soglo par la juridiction spéciale (Criet) pour abus de fonction est « grotesque ».

Nicéphore Soglo s’est prononcé sur le cas des exilés politiques en général et en particulier de son fils Léhady Soglo, ancien président de la Renaissance du Bénin (RB) condamné à 10 ans de prison ferme par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet).

Selon Nicéphore Soglo, cette condamnation est invraisemblable. « Les prisons sont pleines à craquer, et les exilés sont légion à goûter les délices de l’exil. Tel mon fils Léhady, après une grotesque condamnation de dix ans d’emprisonnement, pour « ‘’abus de pouvoir” », a déclaré Nicéphore Soglo.

De plus, l’ancien président estime que pour épingler son fils, il a fallu plusieurs audits qui, selon lui, sont des accusations vides. « Il a fallu pas moins de quatre audits, avec le renfort de la société Deloitte (…) venue spécialement de France, pour prouver la vacuité de leur accusation », a-t-il ajouté.

Léhady Soglo, condamné à 10 ans de prison…

En exil en France, l’ancien maire de Cotonou, Léhady Soglo a été révoqué de ses fonctions de maire. Poursuivi pour abus de fonction sur sa gestion à la tête de la mairie de Cotonou, il a dû quitter son pays pour fuir la procédure judiciaire qui allait être lancée contre lui devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).

Mais le 1er juillet 2017, la Criet l’a reconnu coupable d’abus de fonction et l’a condamné par contumace à dix 10 ans de prison ferme, 5 millions de F CFA d’amende et au paiement de 267 millions de F CFA de dommages et intérêts à l’État béninois, qui s’était constitué en partie civile.

Aux yeux de l’ancien maire de Cotonou, cette condamnation n’est pas légitime. Pour lui, il s’agit d’une persécution politique. « Je n’ai pas de problèmes personnels avec Monsieur Talon. Nous avons un problème politique et ne partageons pas la même vision », confie-t-il dans une interview à la radio allemande Deutsche Welle.

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