La police républicaine a interpellé, lundi 03 octobre 2022, un mécanicien pour escroquerie présumée sur un enseignant à qui il aurait soutiré une somme de 9 millions FCFA. Les faits se sont passés à Houègbo, un arrondissement situé dans la commune de Toffo. Placé en garde à vue, le présumé escroc sera présenté au Procureur de la République.
Accusé d’avoir escroqué un enseignant à Houègbo, un mécanicien est aux mains de la police républicaine. Il a été arrêté par les agents de sécurité publique lundi 03 octobre dernier pour escroquerie. Selon les informations rapportées par le média Banouto, le mécanicien présumé escroc a réussi à soutirer une somme de neuf millions (9.000.000) de francs CFA à sa victime.
Tout est parti de l’enseignant qui avait reçu dans sa maison, le mécanicien. Ce dernier s’est présenté comme un vendeur de produits de la pharmacopée à Parakou. Il aurait rencontré l’enseignant au cours de ses balades. Pour atteindre son but, le mécanicien rapporte le média, feint d’être un démuni et réussit à attirer la pitié de cet enseignant qui l’a introduit dans son domicile pour lui servir à manger. Il profite de cette hospitalité et propose un produit à son hôte contre les moustiques dans toute la maison.
Ledit produit étant déposé sur la table, l’enseignant, propriétaire de la chambre, était contraint à partir de ce moment, de faire tout ce que son visiteur lui ordonnait. C’est ainsi que l’enseignant a été conduit de Parakou pour Houègbo par le mécanicien pour l’aider à trouver un preneur pour un héritage mystique (une bouteille magique) héritée de son feu père avec pour consignes fermes de ne pas associer des oncles.
Par la suite, l’enseignant sera amené à investir jusqu’à la somme de neuf millions (9.000.000) de francs CFA avant de se rendre compte qu’il s’agit d’une escroquerie. À cette étape, le présumé escroc a commencé par éviter toutes rencontres avec sa victime. Informée, la police républicaine a ouvert une enquête qui a conduit à l’arrestation du présumé escroc après un long moment de filature. Interrogé, le mis en cause a rejeté en bloc les faits mis à sa charge. Placé en garde à vue, il sera présenté au Procureur de la République pour la suite de la procédure. Les forces de sécurité publique continuent leur enquête.