Au Bénin, un député de la huitième législature est accusé de viol et menace de mort de la femme d’un pasteur. Les faits se sont déroulés selon la victime au domicile du député.
A quelques jours des législatives du 8 janvier 2023, un député béninois est accusé d’avoir violé, le 26 septembre 2022, à son domicile, la femme d’un pasteur. Après les faits, une plainte pour viol et menace de mort est déposée contre le député, au commissariat.
Selon les faits racontés par la victime et son époux, le pasteur dans un audio publié par “les murs ont des oreilles infos” de I. Dazan S., la femme, mère de deux enfant est recrutée comme secrétaire au siège de l’arrondissement grâce au député après avoir perdu son travail.
Identifié comme le parrain du couple, chaque fois que le besoin se fait sentir, le député aide le couple à régler les problèmes du foyer. Le mari affirme qu’ils sont ensemble depuis plusieurs années. Dans l’audio, la femme du pasteur raconte avoir été invitée au domicile de l’honorable pour retirer de l’argent afin d’aller régler des factures du siège du parti où elle travaille.
Le film du présumé viol
Ce jour là, dit-elle, le député était seul à son domicile. Au moment où elle était au domicile du député, un individu est venu toquer à la porte , le député aurait refusé de le recevoir puis est allé fermer ensuite la porte âpres le départ du visiteur. Ce lundi 26 septembre, il y a eu pluie, au moment des faits. Dans le bureau du député ,sise à son domicile, celui-ci lui aurait demandé de lui prendre un objet, qu’elle a cherché en vain.
C’est alors que le député s’est levé puis s’est accroché contre elle. La victime qui dit être, “habillée d’une robe”, déclare que le député aurait, avec brutalité, enlevé son collant et l’aurait violé. (…) Elle aurait réussi à mordre le député à l’oreille après l’avoir aussi griffé. Le député lui aurait demandé de ne rien dire à son époux et garder le silence sur ce qui s’est passé.
Le pasteur cocu donne sa version
Informé de la scène, le mari de la victime révèle avoir contacté au téléphone le suppléant du député qui l’aurait invité à son domicile où il l’a supplié de ne pas divulguer cette affaire. Pour acheter le silence du couple, le suppléant du député aurait offert au mari de la victime, une somme de 600 mille. A l’en croire, il détient une décharge , des documents audio et des captures de messages, comme preuves.
Lors d’une rencontre avec le député, il dit avoir jeté sur sa table l’enveloppe financière contenant une somme estimée à 600 mille francs CFA. C’est ainsi que le député et son suppléant l’ont accusé de tentative d’escroquerie. “Le député m’a dit dit qu’il va me faire la fête”. Selon le mari cocu, il a perdu sa joie de vivre depuis “qu’elle a été violée”. Toutefois, il ne compte pas répudier sa femme pour cela.
Toutes les démarches faite par “Les murs ont des oreilles Infos” pour avoir la version du député ont été vaines. Pour le compte de cette affaire, une plainte a été déposée contre le député pour qu’il répondre aux accusations portées contre lui.
