Lors d’une intervention ce lundi 29 novembre 2021 sur Frissons radio, la secrétaire exécutive de l’Institut national pour la Femme (INF), Huguette Bokpè Gnacadja a indiquée que l’enseignant qui avait charcuté sa femme la semaine écoulée dans la commune de Dassa risque une peine de prison.
L’enseignant qui a blessé son épouse à l’aide d’une machette à Dassa la semaine dernière pour une affaire d’infidélité pourrait être placé sous mandat de dépôt. En se basant sur les dispositions de la loi portant Répression des infractions commises à raison du sexe, votée récemment par les députés, Maître Huguette Bokpè Gnacadja clarifie que l’enseignant risque une peine d’emprisonnement.
« Ce Mr (l’enseignant) risque un emprisonnement d’au moins 5 ans jusqu’à 10 ans. Mais comme c’est une violence aggravée en raison de leur lien, ça peut passer de 10 à 15 ans et ça, c’est ce que disait la loi jusqu’en octobre dernier. Mais pour éviter que ce genre de sanction continue d’être appliquée sans grande fermeté, la nouvelle loi portant disposition spéciale de répression des infractions commises à raison de sexe requiert une amende d’un millions au mari s’il est établi que la femme est victime d’autres violences notamment psychologiques ou morales en dehors de celles physiques », a expliqué l’avocate.
Maître Huguette Bokpè demande aux femmes victimes de ces violences conjugales de porter plainte au commissariat ou au parquet ou de joindre si possible, l’Institut de la Femme dont elle est la secrétaire exécutive.
Rappelons que le mercredi 24 novembre 2021, un enseignant avait roué de coups, son épouse avant de lui asséner des coups de machette à Monkpa dans la commune de Dassa. La cause, il soupçonne sa femme d’infidélité. Et une altercation violente s’éclate entre les deux en pleine nuit. Après le drame la femme s’est rendue au commissariat pour porter plainte contre son mari pour coups et blessures volontaires.
