Cent cinquante Béninois en situation irrégulière ont été rapatriés d’Algérie le mardi 2 décembre 2025 lors d’une opération de retour volontaire coordonnée par l’OIM, le gouvernement béninois et l’Union européenne. Accueillis à l’aéroport de Cotonou, ils entament désormais un processus de réintégration destiné à leur offrir une nouvelle stabilité.
Ils étaient 150 à fouler de nouveau le sol béninois mardi, à l’issue d’un long périple marqué par l’incertitude et la précarité. Arrivés à bord d’un vol charter affrété spécialement, ces migrants vivaient depuis des années en Algérie dans l’ombre de l’irrégularité, entre petits boulots informels, hébergements précaires et peur permanente d’être interpellés.
L’opération de rapatriement, conduite par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) avec l’appui du gouvernement béninois et un financement de l’Union européenne, a permis le retour de 132 hommes, 18 femmes et 12 enfants. Une majorité d’entre eux avaient quitté le Bénin avec l’espoir d’améliorer leurs conditions de vie, mais ont découvert sur place une réalité beaucoup plus rude que les promesses du départ.
À leur arrivée, un dispositif d’accueil bien rodé les attendait. Équipes médicales, travailleurs sociaux et agents administratifs ont pris en charge les nouveaux arrivants pour les premiers soins, l’identification, l’écoute et l’orientation vers les services appropriés.
Selon l’OIM, ce retour volontaire représente pour ces personnes une opportunité de repartir sur de meilleures bases. L’institution onusienne annonce d’ailleurs un programme complet de réintégration comprenant un appui psychosocial pour gérer les traumatismes liés à l’exil, un accompagnement dans la reconstruction de leurs projets de vie et, pour certains, un soutien économique afin de faciliter leur insertion professionnelle.
