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Bénin: Faux, le renard de Djakotomey, Bruno Amoussou n’est pas mort

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Le président de l’ex parti PSD, Bruno Amoussou est bel et bien vivant. L’homme politique béninois n’est pas mort comme annoncé depuis quelques heures sur les réseaux sociaux.

Il circule depuis quelques heures, des informations annonçant la mort de président du parti Union Progressiste Bruno Amousso. Mais selon les informations parvenues à TRIOMPHE MAG, plusieurs personnalités ont rendu visite au Renard de Djakotomey” ce samedi 28 septembre 2024. Il ressort de ces visites que le patriarche Bruno Amoussou est bel et bien vivant et se porte bien.

S’il a longtemps été sur le devant de la scène, c’est désormais en coulisses que Bruno Amoussou exerce toute son influence. Portrait d’un conseiller aussi craint que respecté. Au Bénin, Bruno Amoussou, 85 ans, un des vétérans de la scène politique béninoise. Il s’est retiré de la scène politique il y a environ deux ans.

Bruno Amoussou a été président de l’Assemblée, ministre d’État, président du parti Union progressiste depuis 2018, le plus grand parti pro-Talon. Il a passé le témoin à Joseph Djogbenou le samedi 16 juillet 2022 au cours d’une réunion extraordinaire du bureau politique tenu à Cotonou alors que Joseph Djogbenou a démissionné seulement en début de semaine de la présidence de la Cour constitutionnelle.

Pour qui le connait, et comme le rappelle un portrait réalisé par Jeune Afrique, Bruno Amoussou n’aime pas être « la vedette » ni « le porte-parole », et tient même à nuancer l’importance qu’on lui prête.

Bruno Amoussou ou le tombeur de Nicéphore Soglo en 1996

Leader socialiste, Bruno Amoussou a eu une longue carrière politique, de plus d’un demi-siècle : il a connu tous les présidents depuis l’indépendance jusqu’à l’actuel, Patrice Talon.

Depuis la conférence nationale, il a toujours joué un rôle : quand il n’exerçait pas le pouvoir, il était devenu une figure majeure de l’opposition, ou encore un faiseur de roi. Avec Adrien Houngbedji, ils ont fait tomber Nicéphore Soglo et fait retourner Mathieu Kérékou au pouvoir, en 1996.

À la prise de fonctions de Thomas Boni Yayi, il s’est retrouvé à l’opposition. Mais Patrice Talon est élu en 2016 et en fait un allié, un conseiller, puis le chef du plus grand parti de la majorité.

Ses détracteurs à l’époque estimaient que le vétéran socialiste s’est allié à un libéral pour renier et piétiner ses valeurs de liberté et de démocratie. À l’heure de fermer le livre, les Béninois saluent son retrait et estime que l’alternance est nécessaire partout en politique. « Il a tourné la page avec sérénité, dignité », analyse l’un de ses proches.

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