Dans la commune de Pèrèrè, située dans le département du Borgou, la consommation de viande de porc a été suspendue jusqu’à nouvel ordre dans plusieurs localités, notamment l’arrondissement central, Guinagourou et Gninsy. Cette décision fait suite à l’apparition de la peste porcine africaine dans la région.
Selon des informations rapportées par La nouvelle Tribune, plusieurs centaines de porcs ont succombé à cette maladie hautement contagieuse, qui affecte aussi bien les porcs domestiques que sauvages. Le virus responsable appartient à la famille des Asfarviridae.
Plus de 200 porcs décimés dans les élevages.
Bien que la peste porcine africaine ne soit pas transmissible à l’homme, elle cause de lourdes pertes dans le secteur de l’élevage. Interrogé par Fraternité Fm, le service de Réglementation et Contrôle de la Direction départementale de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (DDAEP) du Borgou a retracé l’apparition du virus dans la région et détaillé les mesures mises en place pour contenir l’épidémie. “Le premier cas a été détecté début juillet et, à ce jour, plus de 200 porcs ont été retrouvés morts dans les élevages”, a déclaré Mama Amadou Moumouni, chef du service de Réglementation et Contrôle à la DDAEP du Borgou.
Propagation vers Nikki
“La peste porcine africaine a effectivement émergé à Pèrèrè. Le premier cas a été signalé à Soubadon, une localité proche du centre de Pèrèrè. Le 9 juillet, le premier foyer d’infection a été identifié dans deux élevages. Alertées rapidement, les populations locales ont prévenu nos équipes à Pèrèrè. Dès le lendemain, des mesures ont été prises pour contrôler la situation. Malgré ces efforts, le virus a continué à se propager, avec l’apparition de deux autres foyers à Pèrèrè et d’autres à Guinagourou et Gninsy le 25 juillet”, a expliqué Mama Amadou Moumouni. .
