Le projet de l’AWDF met en lumière les défis des femmes journalistes rapportant sur la violence basée sur le genre en Afrique de l’Ouest.
Le Fonds Africain pour le Développement de la Femme (AWDF) a lancé un projet visant à aborder les attaques récurrentes contre les journalistes africaines, en particulier celles rapportant sur la violence contre les femmes et les filles (VAWG). Ces attaques, souvent basées sur le genre, cherchent à intimider et réduire au silence les femmes journalistes, violant ainsi leur liberté d’expression et leur droit de participer au discours public.
Un projet innovant et essentiel
Le projet du Fonds Africain pour le Développement de la Femme (AWDF) adopte une approche innovante et multisectorielle pour lutter contre la violence faite aux femmes et aux filles. Contrairement à de nombreuses initiatives qui se concentrent principalement sur les femmes dans les communautés, ce projet met l’accent sur la sécurité et le bien-être des femmes dans le secteur des médias. Il reconnaît les femmes journalistes comme des victimes potentielles mais aussi comme des défenseures influentes de la responsabilité publique.
Renforcement des capacités pour une meilleure protection
L’AWDF, en partenariat avec African Women in Media (AWiM), appelle les journalistes femmes du Bénin, du Burkina Faso et du Togo à postuler pour une formation et un renforcement des capacités. Ce programme, qui s’étendra de 2024 à 2025, comprendra six cours destinés à doter les participantes des compétences essentielles pour rapporter sur la VAWG. Ces formations visent à offrir aux journalistes la confiance et la résilience nécessaires pour aborder ces sujets délicats, tout en proposant des mesures pour assurer leur sécurité pendant leur travail.
Critères d’éligibilité et modalités de candidature
Pour être éligible, les candidates doivent :
– Être des journalistes femmes vivant et travaillant au Bénin, au Burkina Faso ou au Togo.
– Avoir au moins trois ans d’expérience en tant que journaliste, avec un focus sur la violence basée sur le genre.
– Être employées dans ou affiliées à une organisation médiatique, ou être des pigistes avec des lettres de soutien de publications potentielles.
– Maîtriser l’anglais ou le français à l’écrit et à l’oral.
– Proposer une histoire liée à la violence contre les femmes et les filles, avec une proposition claire de 150 mots maximum. Engagement et soutien
Les candidates retenues devront s’engager à compléter tous les aspects de la formation et à respecter toutes les directives et attentes pertinentes. La date limite de soumission des candidatures est fixée au 9 août 2024. Pour plus d’informations et pour postuler, cliquez sur [ce lien] :(https://bit.ly/rvawgbbt2024).
