Le général Tiani, chef de la junte, a récemment fait une annonce importante lors d’une allocution télévisée le dimanche 10 décembre 2023. Selon lui, le Niger prévoit de débuter les exportations de pétrole brut dès janvier 2024. Ce précieux produit sera acheminé depuis la région d’Agadem, située au sud-est du pays, jusqu’au Bénin, en passant par un oléoduc long de 2 000 km qui a été mis en service en novembre.
Le pétrole nigérien sera bientôt disponible sur le marché international, grâce à une nouvelle annonce du général Tiani, président de la Transition. Dès janvier 2024, l’or noir produit par le Niger commencera à être commercialisé.
Date du démarrage
Suite à l’inauguration de l’oléoduc d’Agadem, le Niger se prépare à lancer la commercialisation de son pétrole dans un avenir proche. Lors d’une interview accordée à la télévision nationale, le président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général Abdourahamane Tiani, a annoncé que les hostilités débuteraient en janvier 2024.
Selon le général Tiani, le transport du pétrole brut est déjà en cours. Dès janvier 2024, il espère voir les premiers barils de pétrole nigérien être exportés.
L’oléoduc d’Agadem, qui s’étend sur 2000 kilomètres, permettra au Niger d’acheminer quotidiennement 90 000 barils sur une production totale de 110 000 barils par jour, selon les prévisions. Malgré les tensions diplomatiques actuelles entre le Niger et le Bénin, le transport du pétrole brut nigérien ne sera pas affecté.
Malgré la fermeture des frontières entre les deux pays, due aux sanctions imposées par la CEDEAO suite au coup d’État, la junte militaire supervisera tranquillement l’exportation du pétrole. Cet oléoduc, construit à grands frais, relie le Niger au Bénin, en passant par la localité de Sèmè.
Un soulagement économique
La junte nigérienne, qui fait face à des sanctions économiques et se trouve dans une situation difficile, voit l’exportation du pétrole brut comme un soulagement pour son régime militaire.
Lors de la mise en service officielle de l’oléoduc en novembre dernier, le Premier ministre nigérien a déclaré que les revenus issus de l’exploitation du pétrole brut seraient utilisés pour assurer la souveraineté et le développement du Niger.
Par ailleurs, le Niger ne se limite pas à l’exportation du pétrole brut. La junte envisage également la mise en place d’une raffinerie pour transformer le pétrole sur place, ajoutant ainsi une valeur supplémentaire aux ressources naturelles du pays.
Avec l’ouverture imminente de l’industrie pétrolière du Niger, le pays espère tirer parti de ses précieuses ressources naturelles pour soutenir son développement et améliorer sa position sur la scène internationale.
