Cote d’Ivoire- Pelouse détrempée : Le gouvernement brise enfin le silence
Le gouvernement ivoirien a finalement réagi à l’affaire relative à la « pelouse détrempée », après une pluie, et qui a contraint à la suspension du match amical Côte d’Ivoire vs Mali, lors de la dernière journée FIFA, au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, le mercredi 13 septembre.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly s’est prononcé mercredi, sur la pluie survenue au cours du match amical entre la Côte d’Ivoire et le Mali au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé.
Face aux médias, il a dit que « C’est une chance que cela soit arrivée », puisque « Cela aide à tester les infrastructures avant la CAN 2024 ». Selon ses propos, la pluie a bien fait de tomber. Elle leur a permis de savoir qu’il reste encore à faire.
En effet, au cours du match amical entre les Eléphants et les Aigles du Mali, mardi 12 septembre 2023, une forte pluie s’est abattue et a rendu la pelouse, dénommée stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, totalement impraticable. Le match a été interrompu.
Face à ce désagrément, les internautes, n’ont pas été du tout tendres avec les dirigeants. Beaucoup d’entre eux, ont fait allusion aux actes de corruption qui ont conduit aux travaux bâclés, qui n’auraient pas été faits par des professionnels. En plus, ils estiment que les responsabilités doivent être situées. C’est pour répondre à la polémique, que le porte-parole s’est expliqué.
« Je ne m’informe pas sur les réseaux sociaux car ce sont des lieux d’expression d’émotions. Un endroit où tout le monde est expert. Je ne vois pas comment vous sanctionnez le ciel. Je ne vois pas en quoi, pour un événement naturel, il faudrait prendre des sanctions… partout quand il pleut les infrastructures sont dégradées. Je sais que les populations sont friandes de sacrifices, elles attendent qu’on coupe les têtes mais il faut savoir que les installations n’étaient pas prévues pour cette situation » a-t-il réagi.
A quelques mois de la CAN, l’inquiétude grandit dans le cœur des supporters mais le gouvernement reste serein.
Mais, « Une réunion s’est tenue à la primature avec des experts pour régler la situation. La CAF a eu raison de mettre la compétition en janvier, mois où il pleut le moins en Côte d’Ivoire », a conclu le ministre de la Communication.