Les sanctions prises par la Cédéao et l’Uemoa contre le Niger sont illégales, assure l’ancien Première Dame de Côte d’Ivoire.
Simone Gbagbo a haussé le ton. L’ancien Première Dame ivoirienne a jugé illégales les sanctions économiques et financières prises par les Chefs d’Etat de la Cédéao et de l’Uemoa contre Niger suite au coup d’Etat du 26 juillet contre Mohamed Bazoum.
»Je réaffirme ici que les sanctions prises contre le peuple frère du Niger sont illégales car aucune règle de la CEDEAO et de l’UEMOA ne les justifie. Ces sanctions à caractère purement politique sont iniques et peuvent être qualifiées de crimes contre l’humanité », a déclaré Simone Ehivet Gbagbo.
La présidente du Mouvement des générations capables (MGC) précise que ces sanctions confortent aussi la majorité de l’opinion africaine dans le sentiment que la CEDEAO et l’UEMOA sont instrumentalisées par les chefs d’Etat pour protéger et perpétuer leurs régimes et leurs intérêts.
Une déclaration qui intervient alors que la Cédéao tient ce jeudi à Abudja, un sommet extraordinaire sur la situation au Niger. L’organisation sous régionale devra trancher entre poursuivre le dialogue avec les militaires ou intervenir militairement pour rétablir l’ordre constitutionnel.
