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Niger : de « on va tenir » à « ça semble plié », voici comment tout a basculé pour Mohamed Bazoum

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Retenu par les mutins dans la résidence présidentielle, le chef de l’État nigérien est en contact permanent avec ses proches et ses soutiens. Mais s’il se dit résolu à tenir coûte que coûte, sa chute semble désormais inéluctable.

Avait-il pressenti, à l’aube de ce 26 juillet, que cette journée marquerait sa chute ? Que des militaires fourbissaient leurs armes pour faire basculer le dernier pays du Sahel encore gouverné par un civil ? Il est à peine 5 heures, ce mercredi, lorsque des éléments de la garde présidentielle se mettent en branle.

Mohamed Bazoum, lui, commence sa journée dans la résidence présidentielle, au sein d’un camp militaire voisin du palais. C’est ici que le chef de l’État réside avec sa famille depuis son arrivée au pouvoir, en 2021. C’est aussi ici qu’est installée la garde présidentielle censée assurer sa protection.

Or ce sont des éléments de cette unité – laquelle compterait environ 700 hommes – qui, en cette matinée de juillet, ont décidé de renverser le président. Une partie d’entre eux du moins, le nombre de mutins n’étant pour l’heure pas connu.

«  Ça semble plié »

S’il n’a pas encore formellement démissionné, le président nigérien semble avoir perdu la main lorsque l’armée a annoncé son ralliement aux mutins dirigés par le général Tchiani. Retour en vidéo sur ces deux jours qui auront vu l’histoire s’accélérer au Niger.

Comment la situation a-t-elle pu dégénérer si rapidement ? Le chef de l’État nigérien n’a, pour l’heure, pas quitté ses fonctions. Mais le coup d’État mené par les membres de la garde présidentielle dirigée par le général Tchiani semble bel et bien consommé, ce jeudi 27 juillet.

Les militaires ont annoncé la mise en place d’un « Conseil national de sauvegarde de la patrie » (CNSP) en milieu de matinée. Quelques heures plus tard, le point de bascule semble avoir été atteint lorsque le chef d’état-major de l’armée nigérienne, le général Abdou Sidikou Issa, a annoncé le ralliement des troupes loyales à Mohamed Bazoum aux putschistes.

Quant à la médiation que le président béninois, Patrice Talon, devait mener au Niger au nom de la Cedeao, elle n’a pour l’heure pas réellement débuté.

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