Bénin : une vendeuse de colas et sa sœur déposées en prison pour cybercriminalité
Arrêtées pour une affaire de cybercriminalité, une vendeuse de colas et sa sœur se sont retrouvées en prison après leur présentation à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Une vendeuse de colas et sa sœur ont présentées jeudi dernier à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Les deux sœurs ont été placées en détention provisoire respectivement le mercredi 22 mars 2023 et début avril 2023.
Lors de leur première audience, la vendeuse de colas citée par Libre Express avait confié que téléphone pour lequel elle était poursuivie ne lui appartenait pas mais à sa sœur T.P. C’est ainsi que le procureur a ordonné l’arrestation par la police de la sœur et son mise en détention provisoire.
Elles ont toutes été présentées à la Criet le jeudi 27 avril 2023 pour la deuxième audience. D’après la déposition de T.P, elle ne reconnait pas les faits de cybercriminalité mais se rappelle qu’une certaine dame S. qui est son amie aurait utilisé son téléphone pour appeler des gens et faire des retraits d’argent.
“La prévenue a reconnu que par la suite des gens l’appelaient incessamment, mais que dame S. lui aurait demandé de ne pas décrocher et qu’il s’agirait d’une tante”, précise le média qui indique que la sœur T.P.E a été arrêtée parce qu’une personne utilisait son téléphone pour appeler des gens leur faisant croire que son enfant a fait un accident et qu’elle serait dans le besoin pour les premiers soins. Après avoir découvert qu’il s’agissait d’une arnaque, la victime a porté plainte
La vendeuse de colas a expliqué avoir été arrêtée parce que la police a retrouvé le téléphone de sa sœur T.P dans sa chambre. Elle se désengage et soutient “qu’elle hébergeait sa sœur et qu’elle n’était pas au courant de ses activités de gaymans”. Le procureur a demandé la relaxe pure et simple de la vendeuse de colas. Quant à sa sœur T.P, son dossier est renvoyé au jeudi 08 juin 2023 pour la confrontation avec dame S. qui aurait utilisé son téléphone pour la cyber-anarque.
La dame S. est-elle déjà dans leurs mains ?