Bénin : Parfaite Daagbo dieue de Banamè s’oppose à la fin de sa mission ecclésiastique
Parfaite, dieue de Banamè dite Daagbo, très populaire au Bénin pour des consultations spirituelles et pour s’être autoproclamée dieue a fait un rétropédalage sur la fin de son règne et promet un retour triomphale.
La “dieue autoproclamée’’ et fondatrice de l’église de Banamè, connue sous le surnom de Daagbo ne compte pas mettre fin à sa mission ecclésiastique. Lors d’une conférence de presse animée à son domicile à Godomey, le mercredi 15 mars 2023, elle rassure qu’elle n’a rien perdu de ses puissances spirituelles.
“Ceux qui disent que Banamè n’a plus de pouvoir, c’est pour que d’autres n’aillent plus goûter à ce à quoi ils ont goûté, c’est le malin, c’est la malhonnêteté de l’être humain. Moi je suis Dieue et Dieue ne perd jamais ses pouvoirs”, a-t-elle expliqué
Selon celle qui se faire appeler “dieue” de Banamè, les audios et vidéos qui font le choux gras des réseaux sociaux résultent des machinations orchestrées par certains membres exclus de l’église. C’est pourquoi, elle promet de beaux jours aux fidèles. A l’en croire, le site qui abrite la mission de Banamè deviendra un site d’attraction touristique dont le but est de booster l’économie béninoise.
Vers la résurrection ?
Et pourtant, en février 2023, on pouvait entendre Parfaite, Daagbo, dieue de Banamè elle même annoncé dans des séries d’audio, l’abandon de sa mission et ses fidèles. “La guerre est finie. Voulez-vous que la guerre prenne fin, ils vont nous tuer et enterrer, la guerre est finie”, avait-t-elle déclaré en estimant que son dieu a repris les pouvoirs qu’il lui avait donné.
« Nous sommes devenus de simples êtres humains et vulnérables. Nous sommes devenus de simples vulgaires personnes. L’heure des pleurs et de l’humiliation a sonné. Celui qui nous a donné le pouvoir nous l’a arraché », se plaignait t-elle.
Mieux, Vicentia Tchranvoukinni, la dieue autoproclamée de Banamè a même voulu que l’idéale serait que ses fidèles brulent tout ce qui les lie à la Mission de Banamè. «Brûlez tout ce que vous avez sur vous de peur que Belzebuth ne prenne le contrôle de tout cela et nous fasse du mal. Multipliez vos offrandes par deux, trois ou même par vingt s’il le faut afin que notre dieu revienne sur sa décision. Je souffre énormément et si rien n’est fait, on va tous disparaître», se lamentait celle qui se faisait appeler dieu en reconnaissant maintenant l’existence d’un autre Dieu qui est suprême et qui détient tout pouvoir.