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CEDEAO : les juntes au pouvoir en Guinée, au Mali et au Burkina Faso interdites de voyage

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A l’issue du sommet extraordinaire à Addis-Abeba ce samedi 18 février 2023, la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a renforcé les sanctions contre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée.

Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée souhaitent la levée de leur suspension après des prises de pouvoir successives par des militaires en 2020, 2021 et 2022. Mais ce ne sera pour bientôt car la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement décide de maintenir les sanctions existantes à l’encontre des trois pays.

Selon le communiqué final du sommet extraordinaire à Addis-Abeba, la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement a décidé « d’imposer une interdiction de voyager aux membres du gouvernement et autres hauts fonctionnaires des trois pays ».

“Populations déjà meurtries”

Ces sanctions “touchent des populations déjà meurtries par l’insécurité et les instabilités politiques, privent la Cédéao et l’UA de la contribution des trois pays nécessaire pour relever les défis majeurs, et portent atteinte à la solidarité sous-régionale et africaine qui constitue le principe cardinal de l’intégration, de la coopération régionale et continentale”. Ils en appellent “à un appui technique et financier concret et conséquent aux efforts de sécurisation et à accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel”, théoriquement prévu en 2024 au Mali et au Burkina Faso, en 2025 en Guinée.

Selon Morissanda Kouyaté, “nous appartenons déjà à des instances, la Cédéao et l’Union africaine, nous n’allons pas réinventer la roue”. “Il n’est pas acceptable que 60 ans après les indépendances, nous soyons là à trois à discuter de ces questions”, a pour sa part estimé Abdoulaye Diop.

La rencontre de Ouagadougou est intervenue deux jours après la visite mardi au Mali du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a promis son aide “à la région sahélo-saharienne et même aux pays riverains du Golfe de Guinée”.

La série de coups d’État au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, et l’instabilité du Sahel en proie à la violence jihadiste, malgré le déploiement de forces internationales, a fait le lit de la présence russe.

Après le Mali, le Burkina a également été ensanglanté par les violences jihadistes et, comme son voisin, il vient de demander le départ des 400 membres des forces françaises de son territoire, sans pour autant envisager la rupture des relations diplomatiques avec la France, ex-puissance coloniale dans la région où elle est de plus en plus vilipendée.

Les deux pays se sont rapprochés de la Russie. Selon les Occidentaux, des mercenaires du groupe russe Wagner sont déployés au Mali, ce que dément Bamako qui reconnaît uniquement la présence d’instructeurs russes.

Le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’État burkinabè, a également démenti la présence de mercenaires de Wagner au Burkina, affirmant que “nos Wagner, ce sont les VDP”, Volontaires pour la défense de la patrie, les supplétifs civils de l’armée.

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