Titanic : Cinq bonnes raisons de revoir Leonardo DiCaprio et Kate Winslet
25 ans après sa sortie, le grand classique de James Cameron, premier film à développement romanesque durable, n’a pas coulé. Il ressort en copie restaurée.
Toutes les raisons sont bonnes pour voir ou revoir un grand film de cinéma tel que Titanic pour lequel James Cameron, bien avant Avatar, a risqué sa fortune et sa carrière. Il ressort en copie restaurée 4K et en 3D. De quoi raviver nos souvenirs.
1 – Une histoire universelle
Le film de tous les records – onze Oscars, plus de deux milliards de dollars de recettes – mais pas seulement ! En 3 h 15, Titanic combine les qualités du drame romantique et du voyage émotionnel. Au-delà du sacrifice de Jack/Leonardo DiCaprio pour Rose/Kate Winslet, le film est universel et résonne comme une tragédie shakespearienne.
Titanic ou le naufrage d’un monde qui va plonger dans le Première Guerre mondiale, s’échouer sur un rêve évanoui, comme les migrants irlandais embarqués à bord pour vivre le grand rêve américain.
2 – Un casting de rêve
Le réalisateur ne s’est pas trompé en choisissant Kate Winslet, 19 ans, et Leonardo DiCaprio, 21 ans qui portent le film vers les sommets du romantisme. Ils sont beaux à l’image et symbolisent toute l’énergie, l’innocence de la jeunesse et l’espoir d’un amour plus fort que tout. Rien ne semble leur résister, surtout les préjugés de classe.
3 – Le baiser magique
Il n’y a pas que le côté spectaculaire, dantesque du naufrage du Titanic qui a occupé James Cameron. Il n’a pas oublié de creuser la seconde intrigue du film, l’improbable histoire d’amour entre une aristocrate et un artiste sans le sou.
Alors, il a pris son temps avant de filmer « la » scène du film qui a fait chavirer des millions de cœurs : le baiser des deux héros sur la proue du paquebot dans la lumière éblouissante d’un coucher de soleil. Rose s’abandonne à l’homme qui la retient par la taille et s’exclame : « I’m flying » . Malgré un léger flou, Cameron garda la prise qui symbolise à elle seule Titanic.
4 – Un tube planétaire
Impossible d’oublier la musique et les chœurs de « My Heart Will Go On » qui accompagnent la scène du baiser. Il paraît que James Cameron n’en voulait pas et que Céline Dion rechignait à enregistrer le thème principal.
Celui-ci, écrit par le directeur musical du film, James Horner, est interprété par Céline Dion pour le générique de fin. Boum ! le single s’est vendu à plus de dix-huit millions d’exemplaires et a permis à la star québécoise de gagner un oscar, un Golden Globe et quatre Grammy Awards.
5 – Décors et effets visuels au top
Avec un budget de plus deux cents millions de dollars, James Cameron avait les moyens de s’offrir un beau jouet. Il fit donc construire une maquette un peu réduite (229 mètres au lieu de 269 mètres) du célèbre paquebot, histoire d’y installer des décors luxueux et toute la machinerie pour recréer le naufrage.
Néanmoins, un seul côté de la coque a été construit (flanc tribord du paquebot). Pour les scènes en pleine mer, le studio d’effets spéciaux a filmé une maquette à l’échelle 1/20. La magie des effets visuels et de la mise en scène fait le reste : on y croit d’un bout à l’autre des 3 h 15 du film, « mettant fin à la légende, selon Cameron, qu’un film trop long ne puisse pas rapporter d’argent ».