“Le plus sûr moyen de transport est le train”, Nicéphore Soglo après le drame de Dassa
L’ancien président de la République du Bénin, Nicéohore Dieudonné Soglo n’est pas resté indifférent au drame survenu le dimanche dernier à Dassa-Zounmè. Après ce drame du dimanche 29janvier 2023 qui a fait une vingtaine de morts calcinés et des blessés très graves, Nicéphore Soglo a fait des propositions non moins négligeables.
Notre pays le Bénin est en état de choc depuis l’annonce le dimanche 29 janvier 2022 de l’effroyable accident qui a eu lieu à la hauteur de Dassa. Un carnage, une horreur qui a plongé notre pays dans la douleur et le deuil. Personnellement, j’ai passé comme beaucoup, une nuit blanche.
Dès le lendemain du drame, j’ai envoyé mes collaborateurs au CNHU afin de préparer mon déplacement. Ils ont rencontré le directeur du CNHU qui leur a suggéré d’attendre que la tension encore palpable se calme avant d’envisager que je vienne en personne au chevet des victimes ou de leurs proches et que je visite aussi la morgue. Que les familles éplorées reçoivent ici, toutes mes condoléances. Je suis solidaire de la douleur des victimes et de leurs proches. C’est le moment plus que jamais de mettre en place une solidarité nationale afin de soulager les âmes en peine.
Tous les pays ont connu des moments de grande tragédie comme celle qui s’est abattue sur nous. L’important, c’est comment organiser la riposte sur le champ à travers l’assistance et le suivi de toutes les personnes directement affligées. Cela passe par des mécanismes d’urgence et de crise. Tous les citoyens ont besoin de plus d’informations afin de se sentir concerné et envisager la part de chacun dans les solutions immédiates à apporter. Les victimes et leurs proches ont besoin d’être assistés à chaque instant. Pendant que nos prières accompagnent ceux qui ont péri dans ces conditions insoutenables.
Quel est le remède ? C’est la solution qu’a proposé le grand économiste américain Véblen, dans ‘’La société sauvage’’, porté à l’écran dans ‘’Il était une fois dans l’Ouest’’ : les rails. Notre Etat, ne peut évidemment pas mettre un gendarme derrière chaque conducteur de bus ou de camion gros porteur. Il a néanmoins la responsabilité de conduire des réflexions le plus rapidement possible afin d’éloigner de nos populations ce genre de drame.
Plusieurs pistes de réflexion ont été explorées dans le passé notamment en ce qui concerne le développement des moyens de transport terrestre. Le plus sûr moyen de transport est le train, ‘’le pipan’’. De sorte à rallier toutes les grandes capitales de notre sous-région. De tout cela nous allons en parler dès que nos morts seront enterrés, nos plaies auront été pansées et nos cœurs apaisés. Toutes mes condoléances donc aux familles des victimes et à tout le peuple Béninois.