Le Togo a connu une attaque terroriste meurtrière le jeudi 24 novembre 2022 à Tiwoli, une localité située dans la région des Savanes, à la frontière avec le Burkina Faso et le Bénin. Au moins une dizaine de militaires togolais auraient trouvé la mort dans cette attaque qui n’a pas été revendiquée.
Nouvelle attaque de groupes armés au Nord-est du Togo. Le jeudi 24 novembre dernier, les forces armées togolaises seraient tombées dans une grande embuscade dressée par des terroristes venus en grand nombre dans la localité de Tiwoli. Un assaut qui aurait entraîné un lourd bilan au sein des forces togolaises qui ont fortement riposté. Selon les informations rapportées par RFI, au moins une dizaine de soldats togolais auraient perdu la vie dans cette attaque qui n’a pas été revendiquée, mais des éléments djihadistes du JNIM, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans font rage dans cette région.
Aucun bilan de l’armée
Le nombre définitif de victimes n’est pas encore disponible, mais « les opérations de ratissage sont toujours en cours », confie une source à RFI. Pour l’heure, l’État-major de l’Armée togolaise n’a donné aucun bilan officiel de cette attaque. « Les éléments du bilan seront fournis dans la communication officielle », a indiqué un officier de l’armée togolaise, rapporté par l’Agence Anadolu. De sources concordantes précisent que l’armée togolaise a déployé des renforts dans la zone.
Depuis novembre 2021, la partie septentrionale du Togo, la préfecture de Kpendjal, non loin de la frontière avec le Burkina Faso et le Bénin, est le théâtre de plusieurs attaques meurtrières. La région des Savanes est placée sous état d’urgence sécuritaire jusqu’en mars 2023 du fait de la menace terroriste.
Outre l’initiative d’Accra dont où il est membre dans le cadre de la lutte contre le Terrorisme, le Togo mise sur son opération « Koundjoare », lancée en septembre 2018, avec l’objectif d’empêcher l’infiltration des mouvements et combattants terroristes venus de l’autre côté de la frontière.
