Un père de famille condamné à 14 ans de prison ferme pour viol de son bébé de quinze jours
Un homme est condamné à 14 ans de prison pour le viol de son bébé de quinze jours. Il a été reconnu coupable du viol de son bébé le mardi 8 novembre 2022 par la cour d’assise de Vendée.
Il aura fallu deux jours de procès pour qu’un père âgé de 32 ans, soit reconnu coupable de viol de son enfant et condamné à quatorze années de réclusion criminelle par la cour d’assises de Vendée à La Roche-sur-Yon. Selon Ouest-France, la raison de cette condamnation est le viol de son nourrisson qui avait seulement 15 jours au moment des faits.
Des faits qui remontent à l’année 2019, en juin où l’homme avait été attrapé en train de filmer une femme à son insu, alors qu’elle prenait sa douche dans un camping de l’Île de Ré. Les gendarmes qui avaient arrêté l’individu, avaient également saisi son téléphone portable. Les enquêteurs avaient alors découvert près de 50.000 images à caractère pornographique, dont 500 avec des mineurs et certaines de type zoophile. Mais si toutes ces images avaient été téléchargées depuis internet, une faisait l’exception puisque les enquêteurs avaient pu déterminer qu’elle avait été photographiée directement avec le smartphone du mis en cause.
Et celle-ci représentait, le père de famille en train d’imposer une fel – action à son nouveau-né. “Je m’attendais à tout sauf à ça“, a déclaré la mère du bébé et ex-compagne du coupable. Et pour cause, la maman pensait à l’époque que l’homme qu’elle croyait connaître était “droit, gentil, sensible, généreux, à l’écoute, et humble car il était un catholique pratiquant mais discret“.
L’homme a reconnu les faits
Si l’homme n’a pas nié les accusations dont il a fait l’objet, il a toutefois justifié son acte par “une pulsion“, avant de demander “infiniment pardon“, lorsqu’il s’est retrouvé à la barre lors du procès qui s’est déroulé lundi 7 et mardi 8 novembre 2022. Il s’est également défendu de “n’avoir aucune attirance pour les enfants“, allant jusqu’à évoquer un geste qui lui “exprime haine, dégoût et incompréhension“. Toutefois, sa défense a largement été contredite par les experts psychiatres qui ont estimé que cet homme était “un père égocentrique et voyeur, mettant en place des fant@ smes pervers par plaisir de transgression“.
Et selon eux, les déviances du trentenaire se seraient développées durant la grossesse de sa compagne : “Il était jaloux du bébé“. Si le parquet avait requis une peine de 16 ans de réclusion criminelle, c’est finalement 14 ans qui ont été retenus. À sa sortie de prison, l’homme aura cependant une obligation de se soumettre à un suivi socio-judiciaire durant 10 ans, avec injonction de soin et une interdiction de contacter la mère de son enfant, et l’enfant même. De plus, il ne dispose plus d’une autorité parentale.