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Bénin : diffamations, injures et harcèlement … encore d’autres tiktokeurs mis aux arrêts

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Activement recherchés depuis quelques jours, plusieurs tiktokeurs ont été mis aux arrêts ce mardi 1er novembre 2022 pour diffamation, injures et harcèlement par le biais du réseau social Tiktok.

Au Bénin, l’internet, les réseaux sociaux sont les canaux par excellence de l’exercice du droit à la liberté d’expression et d’opinion. Ce droit qui permet à chacun d’exprimer librement ses idées n’est pas synonyme d’expressions et opinons libertines. Malheureusement, au Bénin les libertés d’expression ont laissé place à la dépravation des mœurs , à la diffamation et au harcèlement et injure par voie électronique.

Plusieurs tiktokeurs arrêtés

C’est ce qui explique les dernières évènement enregistrés sur le réseau social Tiktok avec la diffusion des insultes, injures graves voire des diffamations et dénigrements à n’en point finir. Longtemps resté silencieux sur la situation, comptant sur la bonne foi des internautes , l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC) a pris ses responsabilités.

Dans le cadre d’une opération d’assainissement du réseau social Tiktok, des TikTokeurs et TikTokeuses qui violent le code du numérique ont été arrêtés et placés en garde à vue par l’OCRC. Ils risque jusqu’à cinq ans de prison et 25 millions d’amende selon les causes de leurs interpellation.

A lire aussi : Bénin : Arrestation de 03 personnes dont la célèbre Tiktokeuse Maman Dilara

Les peines prévues par le code du numérique

Au Bénin, le Code du Numérique élève au rang de délit, la publication, par le biais des télécommunications, d’informations jugées fausses. C’est la brigade des mœurs qui enclenche la procédure et c’est l’OCRC qui coffre les mis en cause.

Le coupable sera puni d’une peine d’emprisonnement comme le dispose l’article 550 al.3 : « Quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux ou toute forme de support électronique est puni d’une peine d’emprisonnement d’un (01) mois à six (06) mois et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à un million (1.000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces peines seulement ».

5 ans de prison et 25 millions d’amende

Une manière pour permettre aux jeunes de s’abstenir de diffuser des scènes de violence, des images macabres ou obscènes. Il est d’autant plus vrai que la loi n°2015-07 du 20 mars 2015 portant code de l’information et de la communication en République du Bénin dispose en son article 13 au point 6 : « Constituent au sens de la présente loi, des manquements : […] la diffusion d’images, de photographies, de publications ou d’illustrations obscènes, licencieuses ou pornographiques ».

Quant à la loi n°2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin, elle dispose en son article 527 alinéa 1 et 2 : – « Est constitutif d’un acte de complicité des atteintes volontaires à l’intégrité de la personne le fait d’enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit, sur tout support que ce soit, des images relatives à la commission d’infractions. – « Le fait de diffuser l’enregistrement de telles images est puni de cinq (5) ans d’emprisonnement et de vingt-cinq millions (25 000 000) de FCFA d’amende ».

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