Bénin : ce que Guy Mitokpè et Reckya Madougou se sont dit à la prison civile de Missérété
L’ancien député Guy Mitokpè a rendu visite à l’opposante Reckya Madougou à la prison civile de Missérété ce dimanche 16 octobre 2022. Dans une publication sur sa page Facebook, l’ancien protégé de Candide Azannaï a fait le point de ce qu’il a dit à Reckya Madougou dans cette maison d’arrête à Porto-Novo.
Après sa visite à Joël Aïvo à la prison civile de Cotonou dimanche dernier, Guy Mitokpè était avec Reckya Madougou ce dimanche à la prison civile de Missérété avec qui, il a eu “un intense moment d’échanges”. “J’ai vu une dame forte. J’ai parlé à une compatriote déterminée et très engagée. Nous ne devons jamais perdre de vue que notre contribution à la construction d’un État démocratique, pourrait passer par des moments difficiles”.
Dans une publication sur sa page Facebook, Guy Mitokpè indique avoir expliqué à Reckya Madugou, les raisons de son choix politique (Démission du parti Restaurer l’Espoir pour Les Démocrates Ndlr). “Je lui ai clairement dit que je suis désormais membre du parti “Les Democrates “.
À l’ancienne Ministre du Président Boni Yayi, je n’ai pas manqué de dire que les raisons qui fondent ce choix politiques sont basées sur des convictions solides… Je lui ai dit que les gens ne manqueront pas de critiquer nos choix mais notre foi et nos convictions doivent rester inébranlables…
J’ai aussi dit au Ministre Recky Madougou, que je suis très content de la voir forte physiquement, forte moralement et j’admire son engagement malgré les épreuves qu’elle traverse… Je n’ai pas manqué également de remercier sa mère et les membres de sa famille pour tout le rempart qu’ils constituent autour d’elle…
Guy Mitokpè
L’ancien protégé de Candide Azannaï rassure qu’il prie afin que la prochaine fois où ils se verront que ce soit hors des mûrs de la prison. L’opposante Reckya Madougou a été condamné à 20 ans de prison pour terrorisme le samedi 11 décembre 2022 par la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.
Après plus de vingt heures d’audience, Reckya Madougou, 47 ans, a été reconnue coupable de “complicité d’actes terroristes” par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). L’opposante, qui avait plaidé non coupable, a été condamnée à la peine requise par le procureur.