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Affaire 46 miliaires ivoiriens : l’ONU désavoue le président Assimi Goïta

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Dans une interview accordée à RFI et France 24 ce dimanche 18 septembre 2022, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a évoqué la crise ivoiro-malienne liée aux 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis trois mois. Le diplomate américain a réfuté l’affirmation du gouvernement malien, selon laquelle les 46 miliaires ivoiriens détenus à Bamako sont des « mercenaires ».

Un cinglant désaveu pour Assimi Goïta et les autorités maliennes dans la crise diplomatique qui oppose Abidjan et Bamako concernant l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali. Interrogé sur l’affaire par RFI et France 24, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a assuré que ces soldats ivoiriens en détention au Mali depuis le 10 juillet ne sont pas des « mercenaires », contredisant ainsi les accusations de Bamako. « Ce ne sont pas des mercenaires, c’est évident », a-t-il déclaré, à la veille du début de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York.

Antonio Guterres a lancé un appel aux autorités maliennes « pour que ce problème puisse se résoudre rapidement ». Pour sans doute un règlement définitif de cette tension entre le Mali et la Côte d’Ivoire, le secrétaire général de l’ONU a affirmé qu’il va recevoir dans les prochains jours la délégation malienne à l’Assemblée générale de l’ONU et qu’il fait appel aux autorités de Bamako pour résoudre ce problème. « Nous sommes en contact permanent avec les autorités maliennes et je vais recevoir la délégation du Mali et c’est une chose qui est pour moi très importante. Il faut résoudre ce problème », a insisté le secrétaire général de l’organisation, le Portugais Antonio Guterres.

Dans ce dossier, l’ONU avait reconnu des « dysfonctionnements » dans une note adressée au gouvernement malien et admis que « certaines mesures (n’avaient) pas été suivies ». L’arrestation de ces soldats ivoiriens le 10 juillet à Bamako et leur inculpation mi-août pour « d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », a tourné à la crise diplomatique entre les deux pays voisins. Pour Bamako, ces soldats sont des « mercenaires », tandis qu’Abidjan assure qu’ils étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).

libération conditionnée

Après la libération de trois soldates des 49 militaires ivoiriens, le gouvernement malien de transition a changé de ton sur la libération des 46 autres soldats. La junte malienne au pouvoir exige, de la part Abidjan, l’extradition de personnalités maliennes poursuivies par la justice au Mali et vivant en Côte d’Ivoire. Il s’agit notamment de Karim Kéïta, fils de feu le président déchu Ibrahim Boubacar Kéïta et Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense sous le précédent régime.

Mais la Côte d’Ivoire ne compte pas céder aux exigences du Mali. En réponse à cette exigence de Bamako, le président ivoirien, Alassane Ouattara a dénoncé « une prise d’otage » et exigé mercredi la libération sans délais des militaires ivoiriens détenus. Il a également annoncé dans la foulée la saisie de la commission de la CEDEAO en vue d’une réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’institution sous-régionale.

Dans un communiqué officiel publié jeudi, la junte au pouvoir au Mali a répondu à Abidjan et met en garde la Côte d’Ivoire conte « l’instrumentalisation » des instances ouest-africaines. Cet épisode vient dégrader un peu plus les relations entre le Mali et son voisin ivoirien depuis trois mois.

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