La police ivoirienne a interpellé un policier qui a simulé la mort de sa belle-mère pour empocher la somme de 10 000 000 de francs CFA auprès d’une compagnie d’assurance. Accusé d’escroquerie, de tentative d’escroquerie, faux et usage de faux contre l’honneur, le flic est placé en détention provisoire à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (MAMA) après sa présentation au Procureur militaire ce jeudi 08 septembre 2022.
En Côte d’Ivoire, un agent de police en fonction au district de Port-Bouët n’est plus libre de ses mouvements. En quête du gain facile, ce flic ivoirien a osé inventer la mort de sa belle-mère pour assouvir ses desseins. Selon le média ivoirien Afrique-Sur-7, les faits remontent à 2020. Trois ans après avoir souscrit à une assurance décès, le fonctionnaire de police fait croire à la compagnie que la mère de sa conjointe est décédée.
Le policier convainc la compagnie d’assurance en présentant un faux certificat de décès obtenu auprès de médecins soudoyés avec 100 000 francs CFA. Le souscripteur perçoit la bagatelle somme de 10 000 000 de francs CFA pour le ”décès” de sa belle-mère. Deux ans seulement après, le policier remet le couvert. Cette fois, il fait croire à la banque que sa sœur ainée a rendu l’âme. Mais l’assureur ne tombe pas dans le filet du flic.
Ayant découvert le système, les responsables de la compagnie d’assurance informent la police économique. Elle lui donne un rendez-vous pour retirer son chèque. Une fois sur place, le policier indélicat a été capturé. Il a été déféré le jeudi 08 septembre 2022 devant le Procureur militaire. À l’issue de l’audience, le Procureur a ordonné sa détention provisoire à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (MAMA).
Le flic est accusé d’escroquerie, de tentative d’escroquerie, faux et usage de faux contre l’honneur. Le procureur du gouvernement de Côte d’Ivoire a aussi instruit les enquêteurs de la police économique de mettre la main sur les deux médecins qui ont délivré le faux certificat de décès au policier écroué. Poursuivis pour faux documents et corruption, ils seront déférés devant le parquet du procureur de la République.