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Bon à savoir : AVC, crise cardiaque… , les symptômes à ne pas négliger

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L’accident vasculaire cérébral (aussi appelé infarctus cérébral dans certains cas) touche le cerveau. Il peut être causé par l’obstruction d’une artère cérébrale ou par une hémorragie dans le cerveau. La différence entre l’AVC et la crise cardiaque est donc qu’il ne touche pas le même organe. TRIOMPHE MAG vous propose les signes à ne pas négliger.

L’AVC et la crise cardiaque sont deux pathologies différentes mais qui représentent l’une et l’autre une urgence absolue. Comment reconnaître les symptômes et les différencier ? Quels sont les points communs entre l’AVC et la crise cardiaque ? Les explications du Dr Alexandre Bensaid, cardiologue.

On estime à environ 150.000 le nombre d’AVC par an en France et à 120.000 le nombre de crises cardiaques. Deux pathologies graves, dont les symptômes sont différents, qui doivent être prises en charge le plus rapidement possible.

Qu’est-ce qu’un AVC ?

L’AVC, acronyme d’accident vasculaire cérébral, est un dysfonctionnement d’une zone du cerveau liée à un problème vasculaire. L’AVC peut être ischémique, il est alors lié au manque d’oxygène d’une région du cerveau qui n’est plus irrigué par son artère. L’AVC peut être hémorragique et donc lié à un saignement à l’intérieur du tissu cérébral. Que l’accident vasculaire cérébral soit ischémique ou hémorragique, et que les symptômes soient réversibles ou non, il s’agit d’une pathologie aiguë, grave et qui est une urgence absolue et nécessite d’appeler le SAMU sans attendre.

  • Les symptômes de l’AVC

“Les symptômes de l’accident vasculaire cérébral sont polymorphes en fonction de la zone cérébrale touchée et le déficit neurologique qui s’en suit peut prendre plusieurs formes”, explique le Dr Bensaid.

Parmi les principaux symptômes de l’AVC on peut observer un trouble du langage, un trouble de la vue, un déficit moteur qui peut toucher le visage (paralysie faciale) ou bien les membres supérieurs ou inférieurs. La personne peut également présenter des troubles sensitifs, une perte de sensibilité au toucher, au chaud ou au froid, des vertiges brutaux, un trouble de la proprioception, une perte d’équilibre, une incapacité à marcher ou à coordonner ses membres. Dans le cas d’un AVC hémorragique il peut également y avoir un mal de tête aigu et brutal très intense.

Qu’est-ce qu’une crise cardiaque ?

Une crise cardiaque est le terme commun utilisé pour parler d’un infarctus du myocarde, ou syndrome coronarien aigu (SCA). “Il s’agit d’une souffrance aiguë du muscle cardiaque. Elle est le plus souvent liée à l’obstruction, totale ou partielle, de l’artère coronaire qui nourrit le muscle cardiaque”, explique le Dr Bensaid. “Le syndrome coronarien aigu est toujours brutal et il s’agit d’une urgence vitale qui doit faire consulter rapidement”, ajoute le cardiologue.

  • Les symptômes de la crise cardiaque

Le symptôme le plus commun de la crise cardiaque est une douleur brutale intense dans la poitrine, qui peut monter à la mâchoire et irradier dans le bras gauche ou dans le dos. “Il y a aussi d’autres signes plus atypiques qui peuvent orienter vers le syndrome coronaire : une syncope, un malaise avec perte de connaissance, un essoufflement brutal.”, détaille le cardiologue. Ce dernier précise que chez la femme, la crise cardiaque peut avoir des présentations plus atypiques avec par exemple des douleurs abdominales et/ou une fatigue intense.

Là encore la prise en charge doit être rapide. Il faut appeler immédiatement le SAMU afin que le patient soit transporté en unité de soins intensifs de cardiologie et reçoive un traitement adapté : désobstruction coronaire par une coronarographie et la mise en place d’un stent”, explique le Dr Bensaid.

AVC et crise cardiaque : deux situations d’urgence avec les mêmes facteurs de risques

Si l’AVC et la crise cardiaque sont deux pathologies différentes qui ne provoquent pas les mêmes symptômes, elles partagent toutefois une trame commune. “Ce sont deux pathologies qui sont l’expression des mêmes facteurs de risques : hypertension, diabète, tabac, surpoids, taux élevé de cholestérol, sédentarité.”, rappelle le cardiologue. “L’accident vasculaire cérébral et la crise cardiaque sont également caractérisés par leur caractère d’urgence et par les conséquences qu’elles peuvent avoir en termes de handicap si des séquelles persistent”, ajoute-t-il. Par exemple paralysie, aphasie, troubles sensitifs pour l’AVC, insuffisance cardiaque pour le syndrome coronarien aigu.

Dans l’AVC comme dans l’infarctus du myocarde, le déterminant majeur est le temps qui s’écoule entre le premier symptôme et la prise en charge. “Il doit s’écouler moins de 4 heures entre l’apparition des symptômes et la prise en charge pour éviter des séquelles. Cela varie d’un patient à l’autre et certains, même pris en charge rapidement, auront des séquelles. Il faut donc appeler les secours immédiatement dès qu’on a une suspicion d’AVC ou d’infarctus du myocarde”, insiste le Dr Bensaid.

Merci au Dr Alexandre Bensaid, Cardiologue, Cardiologie Damremont Paris Montmartre, 122 rue Damremont 75018 Paris

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