La Cour suprême du Bénin a examiné ce vendredi 26 août 2022 la demande de pourvoi en cassation du procès en appel de l’affaire CNSS/BIBE formulée contre l’arrêt n°21/CRIET/2C.COR rendu le 24 juin 2019 par la Chambre correctionnelle de la Criet. Après examen, la Cour suprême a rejeté le recours formulé par les avocats de Laurent Mètongnon.
La Cour suprême a statué sur un recours contre l’arrêt n°21/CRIET/2C.COR rendu le 24 juin 2019 par la Chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dans l’affaire CNSS/BIBE. Cette demande a été formulée depuis plus de deux (02) ans par les avocats conseils de Laurent Mètongnon, principal accusé dans cette affaire de rétro-commissions.
Dans sa demande formulée, l’ex-secrétaire général de la Fédération des syndicats de travailleurs de l’administration des finances (Fésyntra-Finances) a demandé à la Cour suprême de casser la décision rendue par la Criet. Donnant suite ce vendredi à la demande de la défense de Laurent Mètongnon, la Cour suprême a déclaré irrecevable le recours formulé par la défense et rejeté la demande de casser la décision de la juridiction spéciale (Criet).
L’arrêt de la Criet étant donc confirmé, Maître Aboubacar Baparapé a précisé que Laurent Metongnon et ses co-accusés vont continuer de purger leurs peines et « en novembre prochain on va les accueillir en famille ». « C’est à ça qu’on va s’en tenir, faut plus qu’on aille sur des hypothèses » a-t-il fait savoir à sa sortie d’audience. Laurent Mètongnon et ses co-accusés doivent, sauf changement de dernière minute finir de purger leurs peines au mois de novembre 2022 et recouvré leur liberté.
Interpellé et déposé en prison le 17 novembre 2017, Laurent Mètongnon est accusé d’avoir opéré un placement de 17 milliards de francs CFA à la Banque internationale du Bénin (BIBE) contre des rétro-commissions, alors que la banque serait en faillite.
Ce membre du Parti Communiste du Bénin (PCB) a été condamné à 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de francs CFA en première instance au tribunal de Cotonou. Ce verdict a été confirmé, en juin 2019, en appel à la Criet.