Ayman al-Zawahiri, à la tête du groupe terroriste Al-Qaïda, a été tué en Afghanistan dans la nuit de samedi 30 à dimanche 31 juillet dernier lors d’une frappe aérienne américaine. La mort de cet Égyptien, successeur d’Oussama Ben Laden a été confirmée à la télévision par le président américain Joe Biden.
Il était l’un des chefs djihadistes les plus recherchés au monde. Âgé de 71 ans, le chef d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri a été abattu en plein cœur de Kaboul en Afghanistan par une frappe de drone américain. « Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l’émir d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri », a lancé Joe Biden lors d’une courte allocution depuis la Maison Blanche. « Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus », a ajouté le président américain.
Le défunt avait pris la tête de l’organisation djihadiste en mai 2011, après le décès d’Oussama ben Laden tué par un commando américain au Pakistan. Considéré comme l’un des cerveaux des attentats du 11 septembre 2001, l’Égyptien n’aura jamais acquis l’aura macabre de son prédécesseur. Il convient aussi de rappeler que c’est Ayman al-Zawahiri qui a scellé la séparation avec Al-Qaida en Irak, le futur État islamique.
À l’époque, en 2006, son chef, Abou Moussab al-Zarqaoui, décide de viser les chiites plutôt que les intérêts occidentaux. Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah.
