André Santini : le maire accusé d’agressions s£xu£lles par un ancien chef de cabinet et un huissier
Son ancien chef de cabinet et un ancien huissier l’accusent de harcèlement et d’agressions s£xu£lles, des faits datant de 2021 et 2022.
Le maire historique d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) André Santini est visé par deux plaintes de deux employés de la mairie pour “agression s3xu*lle” et “harcèlement sexuel et moral”, a appris ce vendredi 1er juillet l’AFP auprès du parquet de Nanterre, confirmant une information du Monde.
Ces deux plaintes visant l’élu de 81 ans ont été déposées ce vendredi devant le parquet de Nanterre et sont “actuellement à l’étude”, a confirmé le parquet, sollicité par l’AFP. Selon Le Monde, son ancien chef de cabinet et un ancien huissier accusent André Santini de harcèlement et d’agressions sexuelles, des faits datant de 2021 et 2022.
Ancien secrétaire d’État à la fonction publique (2007-2009) et ex-député, André Santini (1988-2017) est maire UDI d’Issy-les-Moulineaux, une ville de près de 70.000 habitants du sud-ouest parisien, depuis 1980. Il est également vice-président du Grand Paris et patron du Syndicat des eaux d’Île-de-France depuis 1983.
Les deux plaignants écartés par André Santini à la mi-mai
“Je connais M. Santini depuis dix-sept ans, on n’a jamais eu aucune plainte déposée contre lui sur les comportements qu’on lui impute”, a indiqué à l’AFP l’avocat du maire, Me Marc Bellanger, précisant n’avoir pas connaissance du détail des accusations.
“Je pense qu’il s’agit d’une campagne de vengeance de ces agents vis-à-vis du maire, avec qui il y a un contentieux. Ils ne sont pas contents de leur situation administrative et ont déposé plainte”, a poursuivi Me Bellanger.
“Je nie naturellement avoir eu le moindre comportement tel que décrit dans les plaintes. En quarante années de bons et loyaux services, on ne m’a d’ailleurs jamais imputé ou accusé d’un tel comportement”, a répondu André Santini au Monde. “Ces accusations s’intègrent dans un climat conflictuel concernant la situation administrative de ces agents”.
Selon le quotidien, les deux plaignants ont été écartés par le maire à la mi-mai, officiellement pour “rupture des liens de confiance nécessaires à notre collaboration”.