Des hommes armés ont attaqué les populations de Seytenga, près de la frontière avec le Niger, dans la nuit de samedi 11 à dimanche 12 juin 2022. Cinquante (50) corps ont été retrouvés par l’armée burkinabè après cette attaque qui a fait des milliers de déplacés.
La région de Seytenga au Nord du Burkina Faso victime d’une attaque terroriste meurtrière survenue le week-end écoulée. Un drame ressemblant fort à des représailles et qui fait suite à attaque contre la brigade de gendarmerie de cette commune jeudi 9 juin dernier. Selon le porte-parole du gouvernement burkinabè, ces hommes armés ont fait irruption dans la commune de Seytenga pour s’en prendre aux populations civiles.
Ils sont venus en grand nombre pour semer la terreur en tuant tous ceux qu’ils croissaient, raconte un habitant de la région. Les forces armées sont venues en renfort et ont effectué un ratissage dans la zone. Selon Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement, le bilan provisoire de cette attaque fait état de 50 corps retrouvés par l’armée. Des blessés ont été transférés dans des centres de santé pour être prise en charge.
Tout en précisant que les recherches se poursuivent, il a dénoncé un « acte ignoble ». Le porte-parole a assuré que des unités d’intervention de l’armée ont été déployées sur la zone. Cette situation a provoqué un déplacement des populations de cette commune vers Dori. Plus de 2 000 habitants ont commencé à quitter la localité vendredi dernier après le départ des forces de sécurité et ensuite parce que des hommes armés sont revenus attaqués la ville, selon un élu local.
Selon les informations de RFI, les groupes armés ont donné un ultimatum de vider la localité, car ils promettent de revenir et terminer le travail s’ils trouvent encore des personnes à Seytenga. Une situation qui suscite la peur dans le rang des administrés.
