Romuald Wadagni sera-t-il candidat à la succession de Patrice Talon à la présidentielle 2026 ? Grand invité de l’Economie de Jeune Afrique et RFI dans la matinée de ce samedi 11 juin 2022, le ministre d’État Romuald Wadagni a été interrogé sur le sujet où il a apporté une réponse floue.
En mai 2022, le Chef de l’État Patrice Talon a bouclé un an au pouvoir pour le compte de son second mandat. Le chantre de la rupture avait promis qu’il ne briguerait pas la magistrature suprême pour une troisième fois. Le fauteuil présidentiel du Palais de la Marina pourrait donc tenter les actuels collaborateurs de Patrice Talon, notamment ses ministres. Et personne ne se prononce pour le moment.
Longtemps cité parmi les probables dauphins de l’actuel président Patrice Talon, l’invité de RFI et Jeune Afrique, Romuald Wadagni a profité de son passage pour aborder brièvement la question. Les journalistes cherchaient à savoir si le scrutin présidentiel est « déjà dans un coin de sa tête ». À propos, l’argentier national a balayé du revers de la main sa participation à la présidentielle de 2026.
Le ministre d’État Romuald Wadagni a répondu très clairement « Non ». « Non, ce serait indécent. Je ne fais pas de langue de bois. Nous sommes à quatre ans de cette échéance. J’occupe une fonction qui demande beaucoup d’énergie » a déclaré Wadagni. L’homme ajoute cependant que des opportunités peuvent s’ouvrir naturellement quand on prend la peine bien faire son travail.
« Je suis convaincu que quand je profite de chaque instant pour bien faire ce qui est attendu de moi, les opportunités s’ouvrent naturellement » a laissé entendre le ministre d’État. Depuis l’élection du président Patrice Talon à la tête du Bénin en 2016, le ministre de l’Économie et des Finances s’est illustré comme un homme de confiance du chantre de la rupture. Il est cité, dans la perspective de la présidentielle 2026, comme un potentiel successeur de l’actuel locataire du Palais de la Marina.
Les noms de plusieurs autres membres de l’actuel gouvernement béninois circulent aussi. Mais pour l’instant, rien n’est encore clair. Et la réponse du ministre d’État Romuald Wadagni paraît floue, car on est ni situé sur sa candidature ni fixé sur sa non-participation.
