Des équipes du ministère de l’Industrie et du Commerce ont fait des descentes inopinées dans des supermarchés et boutiques de vente de produits alimentaires dans la ville de Cotonou et Abomey-Calavi. Au cours de cette opération effectuée les vendredi 3 et samedi 4 juin 2022, une dizaine de supermarchés et boutiques ont été épinglées pour augmentation illégale du prix de l’huile.
Au Bénin, certains commerçants font de la surenchère sur le prix des produits de première nécessité, mais le ministère de l’Industrie et du Commerce veille au grain. Des équipes de ce département ministériel dirigé par Shadiya Alimatou Assouman ont fait des descentes dans des supermarchés et boutiques à Cotonou et Abomey-Calavi, deux grandes villes du Bénin.
L’objectif de cette opération est de constater le respect du prix de vente de l’huile végétale raffinée fixé à 1300 FCFA le litre. Une mesure prise par le gouvernement depuis le jeudi 19 mai 2022 pour juguler la cherté de la vie. Lors de ces descentes, plusieurs responsables de supermarchés et boutiques ont été épinglés pour non-respect du prix fixé par l’Exécutif.
Dans les rayons des établissements de ces derniers, le litre de l’huile végétale est vendue à 1500 FCFA, 1600 FCFA, voire 1800 FCFA. Le ministère de l’Industrie et du Commerce a donc convoqué les responsables de ces structures commerciales. Ils sont sommés de ne pas céder les bouteilles restantes dans leurs supermarchés ou boutiques jusqu’à la fin de la procédure enclenchée par le ministère après la délivrance de la convocation.
Des peines d’amende
Jayesm Manjani, responsable d’un supermarché avoue ne pas être au courant de la décision gouvernementale. « Nous ne sommes pas informés que le gouvernement à fixer à 1300 FCFA le litre, le prix de l’huile végétale raffinée. Nous avons acheté ça un peu cher chez nos livreurs, c’est pourquoi nous vendons ça à 1500 FCFA », a-t-il confié dans ses propos rapportés par Banouto.
Selon Fidèle Landry Dagagnicha, administrateur du Commerce au Ministère de l’industrie et du Commerce, les responsables des structures appréhendées peuvent être condamnés à des peines d’amende. « Les supermarchés et boutiques qui ne respectent pas le prix fixé par le gouvernement vont subir les rigueurs de la loi. Ceux qui respectent les 1300 FCFA, nous les encourageons. C’est une manière d’accompagner le gouvernement en cette période de la cherté de la vie ».
Le ministère de l’Industrie et du Commerce veut durcir le ton contre les commerçants véreux. D’autres descentes inopinées de contrôle sont annoncées dans les jours à venir.