Lutte contre le terrorisme : Ouverture du sommet de l’UA à Malabo
Le Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur la lutte contre le terrorisme et les changements anticonstitutionnels en Afrique s’est ouvert ce samedi 28 mai 2022 à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale. Une vingtaine de présidents africains sont attendus à ce Sommet.
L’union Africaine (UA) dirigée par le président sénégalais, Macky Sall affûte ses armes dans la lutte contre le Terrorisme. L’instance continentale a ouvert ce samedi son sommet extraordinaire à Malabo. Les discussions porteront sur la situation humanitaire sur le continent, sur la lutte contre le terrorisme, ainsi que sur la question des changements de régime « anticonstitutionnels ».
Les travaux ont débuté ce samedi par l’observance d’une minute de silence à la mémoire des victimes du terrorisme en Afrique, annoncée par le président angolais João Lourenço, rapporte l’agence de presse russe TASS. « Le terrorisme est désormais la plus grande menace pour la paix en Afrique et la sécurité du continent, il ébranle les fondements des États et de la société », a déclaré dans son discours d’ouverture le président de la Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
« Unie » pour vaincre le Terrorisme
Pour lui, l’Union des États africains doit être une arme efficace pour venir à bout de ce fléau. « Face au terrorisme, l’Afrique doit rester unie », a-t-il préconisé. Le dirigeant équato-guinéen a souligné que le terrorisme continue de se propager à travers l’Afrique, sapant la souveraineté et l’intégrité de régions entières.
La question des changements anticonstitutionnels, comprendre les coups d’État qui se sont succédé depuis trois ans, sera aussi sur la table. Dans cette lancée, le président Teodoro Obiang Nguema a fait remarquer que la vague croissante de changements anticonstitutionnels de gouvernements, qui affaiblit la légitimité démocratique et l’État de droit, constituait également un danger.
Les participants au sommet ont exprimé leur plus grande inquiétude face à la situation en Afrique de l’Ouest, où au cours des trois dernières années, les militaires ont pris le pouvoir au Mali, en Guinée et au Burkina Faso par des coups d’État. Ils ont souligné qu’il existe un lien intrinsèque entre le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernements.
La situation humanitaire, de plus en plus inquiétante en raison des conséquences pour le continent de plusieurs crises d’ordre sanitaire, climatique, alimentaire et sécuritaire sera également au cœur des échanges.