Bénin – Législatives de 2023 : le BR opte pour des élections inclusives apaisées
Dans le cadre de ses concertations initiées en vue des paisibles législatives à venir, le médiateur de la République a échangé ce mardi 03 mai 2022 à Grand-Popo, avec une délégation du Bloc Républicain conduite par le député Nassirou Arifari Bako. Au sortir des discussions, le parlementaire confie que le BR milite pour des élections inclusives.
Le parti de la mouvance présidentielle Bloc Républicain (BR) a répondu à l’appel du médiateur de la République. C’est dans le cadre du dialogue initié par Pascal Essou avec les partis politiques légalement enregistrés au Bénin en vue des élections législatives de 2023 apaisées.
Après avoir échangé avec le médiateur de la République, le représentant du parti BR s’est confié au micro de Reporter Bénin Monde pour faire brièvement le point des discussions. En ce qui concerne l’organisation des prochaines élections législatives, le député Nassirou Arifari Bako a clairement exprimé la position du BR.
Le Bénin est un et indivisible
Le parlementaire fait savoir que le parti cheval cabré travaillera pour des législatives inclusives. « Nous souhaitons et nous travaillerons pour que les élections soient les plus inclusives que possible », car selon lui « le Bénin est un et indivisible ». À l’en croire, c’est pour cette raison que « Tous ses fils qui remplissent les conditions pour participer à des échéances électorales ont le droit d’être candidat ».
Fort de cela, il exhorte les autres formations politiques à œuvrer pour des législatives inclusives. « De ce point de vue, nous souhaitons que les uns et les autres fassent en sorte que nous puissions réaliser l’inclusivité » a déclaré l’élu du peuple. Promouvoir l’inclusivité, c’est selon lui, un effort collectif, tant de la mouvance que de l’opposition. Cependant, on ne saurait obliger des partis à participer au scrutin.
«on ne peut exclure ceux qui veulent y participer »
Dans le même temps, on ne peut exclure ceux qui veulent y participer, assure l’ancien ministre des Affaires étrangères. Dans sa déclaration, le député Nassirou Arifari Bako a aussi abordé des questions de type opérationnel, comme l’obtention du quitus fiscal par exemple. Sur cette question, le député estime qu’il est possible de parvenir à des règlements.
Il rappelle qu’il y a déjà eu des allègements dans le cadre des élections communales et il est donc possible de les envisager pour les législatives à venir. Par ailleurs, l’ancien ministre a évoqué les échanges autour du « seuil électoral, de l’élaboration de la Lei ou encore des cautions (pour les législatives) ».
Dans cette logique, il assure que son parti, le BR, n’est fermé à aucune des propositions pourvu qu’elles soient réalistes. L’homme politique rappelle cependant que tout ce qui a été fait en rapport avec le code électoral découle d’un certain processus qui a commencé depuis le séminaire sur la réforme du système partisan.
Il y a eu ensuite des réajustements après le dialogue politique national. Ces éléments de consensus ont déjà été entérinés par l’Assemblée nationale, croit savoir Nassirou Arifari Bako. Le BR est quand même ouvert à la discussion.
Il faut préciser que dans le cadre des concertations à Grand-Popo, le médiateur de la république, Pascal Essou, a déjà reçu 12 partis politiques sur les 16 prévus. Il reçoit, selon son agenda, les 02 autres restants ce mercredi 04 mai 2022. L’occasion pour ces partis de faire des doléances qui leur sont siennes.
Le parti Restaurer l’Espoir (RE) dirigé par l’opposant radical, Candide Azannaï, a boycotté cette rencontre qui prendra fin ce jeudi.