Rex Koukpolou, jeune acteur politique et ex collaborateur de l’ancien maire Léhady Soglo est visé par une procédure de licenciement à la mairie de Cotonou.
Le torchon brûle entre le maire de Cotonou Luc Atrokpo et son collaborateur Rex Koukpolou. C’est visiblement ce que reflète les dénonciations de Rex Koukpolou sur sa page Facebook.
“Une procédure de licenciement de ma personne de la mairie de Cotonou en cours…Le MOPAD tiendra bon!”, a écrit Rex sur sa page Facebook ce mercredi. Alors que l’information suscite de vives polémique sur la toile, Rex Koukpolou en a ajouté une couche ce jeudi dans une tribune libre qui rappelle ses relations avec l’actuel maire de la ville de Cotonou.
“Entre temps, il (Luc Atrokpo Ndlr) a œuvré en vain pour la déstabilisation du MOPAD, en pensant que cela m’affaiblirait. On en était là lorsqu’avant-hier, il a sorti une note d’affection dans laquelle je me retrouve affecté au 1er arrondissement de Cotonou comme agent transcripteur. Un de ses proches m’a confié que c’est une manœuvre visant à me licencier”, a-t-il ajouté.
Dans son message, Rex rappelle que depuis le 06 mars 2020, alors qu’il était en poste à la mairie de Cotonou avec comme employeur l’ex-maire intérimaire Isidore Gnonlonfoun, qu’il avait assumé publiquement son soutien à la candidature de Luc Atrokpo à Cotonou dont il était à l’époque, le chargé de mission à l’ANCB.
“Dans le cadre des dernières élections communales et municipales, j’ai fortement œuvré, avec quelques amis, pour son élection dans le 13ème arrondissement de Cotonou et sa désignation comme maire de la capitale économique.
Rex Koukpolou
Une fois devenu maire de la métropole, Luc Atrokpo a fait venir à la mairie de Cotonou la quasi-totalité de ses anciens collaborateurs de la mairie de Bohicon dont il a fait la promotion à la tête des directions de la mairie de Cotonou et au sein de son cabinet, tout ceci au détriment des militants (UP) grâce à qui l’UP a remporté les dernières municipales à Cotonou”.
Victime de chantage
Sans poste, Rex Koukpolou décide alors de créer le MOPAD, Mouvement Patriotique Pour la Démocratie et le Développement. “C’est un mouvement dont j’ambitionne plus tard en faire un parti politique de la jeunesse militante victime du mépris et des promesses non tenues de nos leaders politiques”, a-t-il expliqué.
“C’est donc lorsqu’il a appris que j’ai créé un mouvement dans lequel les jeunes font massivement leurs adhésions, qu’il a pris à la hâte un arrêté portant ma nomination au poste de chargé de mission au sein de son cabinet. Un arrêté qui ne m’a jamais été notifié et qui n’a jamais été enregistré nulle part, mais qu’il utilise comme instrument de chantage auprès de certains de mes amis, comme quoi, il m’aurait nommé et qu’il faille que je le fasse parrain du MOPAD avant qu’il me notifie ma nomination”, a-t-il dénoncé. Il dénonce ainsi une forme de chantage à laquelle il dit être resté inflexible.
