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Bénin : une boulangerie fermée pour non respect de grammage du pain, le promoteur convoqué

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Une boulangerie a été fermée à Pahou pour non respect de grammage du pain. En plus de la fermeture, le promoteur a été convoqué à la direction départementale du commerce pour s’expliquer.

Quand il s’agit du non respect des mesures sociales prises pour alléger la peine des citoyens, le gouvernement n’entend pas raison gardée. C’est dans le cadre des contrôles enclenchés par le gouvernement qu’une unité de production du pain a été épinglée par la direction départementale du commerce de l’Atlantique.

Dans cette boulangerie qui a été fermée le mercredi 30 mars 2022, les baguettes de pain qui devraient peser 160 grammes environ pèsent entre 90 et 135 grammes. Le promoteur explique que c’est pour supporter la surenchère de la farine de blé que le poids a été diminué.

“Pour ne pas fermer, il faut diminuer un peu le grammage”

C’est à cause des conditions actuelles d’achat de la farine de blé. La farine était à 26 mille 500f quand le conseil des ministres a fait sortir le décret”, a-t-il fait observer. A l’en croire, lorsque la farine de blé est passée de 26500f à 20000f, les commerçants importateurs ont caché leurs produits.

“Moi même j’ai sillonné la ville, j’ai sillonné tokpa avant hier, je n’ai pas trouvé de farine dans les magazin. cela a fait qu’hier, on a acheté la même farine à 28 mille d’autres vendent à 29 mille. Le local, on en trouve plus. Le gazoil est passé de onze mille à 19 mille, ou 20 mille. Hier, nous avons pris le bidon de gazoil à 20 mille”, a-t-il expliqué.

Selon lui, bien que le gazoil soit à 600 f d’après les médias, il n’en trouve pas dans les stations. “Donc, nous sommes obligés d’acheter ce produit à ce prix. C’est un bidon de 25 litres. Il faut utiliser au moins deux et trois bidons. Donc, pour ne pas fermer l’unité de production, il faut diminuer un peu le grammage”, a-t-il ajouté.

Des conditions d’hygiène déplorées

Lors de la visite de la boulangerie, les conditions d’hygiène ont été déplorée. Le promoteur reconnait cette faille. “Les responsabilités sont partagées entre l’employeur et l’employé. Le carrelage est dans nos projets, mais c’est compte tenu de ces difficultés que nous ne sommes pas encore arrivés à les faire”, va-t-il soutenir.

Pour le Chef service des activités commerciale au ministère du commerce Atlanique, Epiphane Bossou. c’est une fermeture temporaire. “On a laissé une convocation au promoteur, il se présentera à la direction, on va l’écouter et décider par la suite, dans quelle mesure faire respecter les texte de la république”, a-t-il rassuré.

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