“Alain Capo Chichi, le Modèle de réussite Béninois”
Dans ce Bénin avarié, ce qu’on essaie de vendre à la jeunesse, est beaucoup plus ces jeunes sans CV, qui se sont égarés en politique et qui, ne peuvent pas justifier, regardant d’où ils viennent, ce qu’ils sont devenus.
Dans ce Bénin-là, disais-je, Alain Capo-Chichi fait figure d’exception. Je ne vois pas encore deux modèles de réussite comme lui au Bénin: il est l’Unique.
L’institut Cerco, il l’a bâti, brique par brique, palier par palier jusqu’à conquérir la sous-région et le monde. Il n’était pas un milliardaire qui s’est lancé dans l’éducation des masses en créer des universités. Il s’est construit avec foi, abnégation et persévérance.
Toutes les qualités qu’on exige d’un bon entrepreneur. L’Institut Cerco, c’est une marque béninoise. On ne laisse pas mourir les marques. C’est comme si demain la France laisse mourir Michelin. Malgré tout ce qu’on reproche à Boeing aujourd’hui, l’État américain va ressusciter cette compagnie.
Je suis triste que ce fleuron de notre sphère éducative qui a traversé trois décennies déjà soit fermée. Sans connaître les raisons qui ont conduit les autorités du Bénin à fermer l’institut Cerco, je pense qu’il avait mieux à faire. Dans tous les pays « normaux », on sauve les industries prospères parce qu’on veut tirer le maximum de gens vers le haut. On les aide à traverser les tempêtes.
« Tant que ce pays ne sera pas honnête, nous souffrirons, nous périrons ». Comment peut-il justifier aux autres Nations, qu’un système qui essaie de leur vendre, n’a plus ses racines originelles ? Comment voulons nous aider d’autres jeunes à émerger si les quelques rares modèles de réussite honnête sont effacés à coups de stylos.
Je rends témoignage à l’homme pour sa générosité et sa disponibilité. Sa notoriété et sa rigueur sont établies au-delà de nos frontières. Il est désormais au service de l’Afrique. Il y a quelques mois, je l’avais invité à partager son expérience avec les jeunes de Porto-Novo. Il était généreusement sans rien exiger en retour. Les Hommes passeront. Mais le pays va vous réhabiliter.
JDB