Eloi Virgile Amoussou, coordonnateur national de l’initiative des cadres pour la réélection de Patrice Talon et Habib Ahndessi, jeune acteur politique de l’opposition, membre du parti l’Union Social Libéral (USL) de Sébastien Ajavon et président d’honneur du Mouvement Socialiste Révolutionnaire (MSR) ont fait le décryptage de la gifle reçue par le président français Emmanuel Macron en milieu de semaine. Le duo était l’invité de l’émission Info Hebdo d’ESAE TV animée par Abdel Khader Achirou ce samedi 12 juin 2021.
Mardi 8 juin, le président français Emmanuel Macon a reçu une bonne gifle de la part d’un homme de 28 ans alors qu’il était en déplacement à Tain-L’Hermitage (Drôme). “Montjoie Saint Denis. À bas la Macronie !”, avait crié l’homme identifié comme Damien Tarel avant de donner une claque à Emmanuel Macron.
Eloi Virgile Amoussou pose un problème d’éducation
Comme il devrait s’y attendre, l’individu a été interpellé et placé en garde à vue, tout comme son complice qui l’accompagnait. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un chef de l’Etat français essuie la “colère” des citoyens. Interrogé sur cette gifle ce samedi, alors que Eloi Virgile Amoussou pose un problème d’éducation, Habib Ahndessi, parle d’une maturité démocratique.
“On ne peut pas giflé un président de la république, ce n’est pas des exemples à suivre”, s’est exclamé Eloi Virgile Amoussou qui pose un problème d’éducation. Mieux, il estime que la peine de 18 mois de prison dont 4 mois ferme est très faible et banalise l’acte posé. “La peine est faible, trop faible. Comparaison n’est pas raison et trop de liberté tue la liberté”, a-t-il expliqué.
Une maturité démocratique selon Habib Ahandéssi
Pour Habib Ahandéssi, ce n’est pas nouveau qu’un Chef d’Etat soit agressé en France. “Si nous sortons de nos contextes, on peut condamner parce que nous prenons notre éducation comme exemple et ça c’est un contexte purement sociologique”, a-t-il clarifié.
D’après lui, dans le contexte politique, dans le contexte de la démocratie, ce n’est pas un fait nouveau. “Même dans notre pays, nous l’avions vécu”, dit-il avant de rappeler: “comment Kérékou (Mathieu Kérékou 1996-2006 ère démocratique) a été pourchassé jusqu’à trouver refuge dans l’Eglise St Michel”.
“Il y a des gens qui sont prêts à aller à l’extrême tout simplement parce qu’ils sont frustrés, ils estiment que vous piétinez leur avenir. Je n’encourage pas les faits mais je dis que ce n’est pas un fait nouveau”, a-t-il martelé. Mieux, il insiste sur le fait que cette gifle reçue par Emmanuel Macron reflète “le niveau de maturité démocratique” des français.
Toutefois, dans son intervention, le jeune opposant Habib Ahandéssi a appelé à tirer leçon de cette tragédie. “Pour avancer, il faut apprendre à tirer leçon de tout acte, Macron sait désormais jusqu’où un français peut aller pour exprimer son mécontentement”.
Je pense bien que ce Habib a un problème d’éducation. Quelque soit le contexte dans lequel on se retrouve, il est inadmissible de gifler un Président de la République. Ce n’est pas des actes à soutenir ça et ça n’a rien non plus avec une avancé démocratique. Non et non. Dans leur lutte au Bénin 🇧🇯 , ils font référence à la France 🇫🇷 et vont jusqu’à demander le soutien de cette dernière pour soit-disant ils la restauration de la démocratie au Bénin. Donc on peut comprendre aisément à travers l’acte posé par ce mal éduqué de Tarel que le régime de Macron est déphasage avec son peuple selon les dits d’Habib Ahandessi. Ce qui n’est pas le cas. Alors quelque soit votre place dans la société vous devez condamné cet acte avec la dernière rigueur.
Je crois que Habib n’a pas bien analysé les faits avant de prendre position. Ce qui était arrivé au feu Président Mathieu KEREKOU n’est pas comparable à la gifle. Encore que je me demande ce que ferait notre ami Habib, si c’était.
Mettons nous à la place des autres avant de trancher une situation.
Je crois que Habib n’a pas bien analysé les faits avant de prendre position. Ce qui était arrivé au feu Président Mathieu KEREKOU n’est pas comparable à la gifle. Encore que je me demande ce que ferait notre ami Habib, si c’était lui.
Mettons nous à la place des autres avant de trancher une situation.