Les autorités de la transition maliennes ont annoncé dans la soirée du vendredi 25 février dernier la libération de 18 otages, dont 17 militaires des Forces armés maliennes (Fama) et un civil enlevés par des groupes armés terroristes depuis près de trois ans.
Au Mali, 18 otages dont 17 militaires et un civil ont été libérés des mains de leurs ravisseurs. Pour la plupart, ce sont des soldats des forces armées maliennes (Fama) retenus par des groupes djihadistes. Certains d’entre eux étaient prisonniers de leurs geôliers depuis 2019. Selon RFI, l’identité des otages et les conditions dans lesquelles ils ont été relâchés n’ont pas été données.
Sur Twitter, la présidence malienne a annoncé que la libération de ces otages a été une réussite grâce aux efforts inlassables des autorités de la transition. Interrogé, Ibrahima Kebe, le commissaire principal de l’association politique Faso Kanu, explique la raison pour laquelle le régime transitoire de Bamako n’a pas voulu livrer tous les détails de cette opération.
« Il y a beaucoup d’informations qui restent impossible à obtenir aujourd’hui. Peut-être que c’est dans le souci de vouloir sauver les autres otages parce que les circonstances de leur libération n’ont pas été relevé par les autorités. […] Les Fama ont arrêté beaucoup de terroristes ces derniers temps », a-t-il confié.
« Donc on peut se poser la question : est-ce grâce à eux qu’ils ont pu retrouver les otages ou est-ce que les terroristes ont négocié leur liberté contre celle des otages ? », s’interroge Ibrahima Kebe. Le Mali est dirigé par un gouvernement de transition avec à sa tête le Colonel Assimi Goïta.
Depuis la chute du feu président Ibrahim Boubacar Keita, le pays a écopé une batterie de sanctions économiques venant de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La junte au pouvoir a envisagé la prolongation de la durée de transition pour 05 ans. Une décision que n’approuve pas l’Organisation sous-régionale.
La Force française Barkhane et Takuba opérant au Mali pour les opérations anti-djihadistes ont récemment décidé officiellement le retrait de leurs troupes. Mais Bamako se dit prêt à lutter efficacement contre le Terrorisme qui sévit dans le pays
