Ce mardi 15 février 2022, Paris a dominé Madrid, dans ce duel de capitales. Les coéquipiers d’un Kylian Mbappé une nouvelle fois intenable, ont manqué de l’apprendre une nouvelle fois à leurs dépens. Vainqueur in extremis du Real Madrid, grâce à un but de leur attaquant champion du monde au bout du temps additionnel (1-0), le PSG, qui a vu Lionel Messi manquer un pénalty, vire en tête avant l’affrontement retour le mercredi 9 mars prochain.
Cette fois, il n’était plus question de banderoles critiquant des mercenaires ou réclamant la tête de dirigeants. Les parisiens ont haussé leur niveau de jeu et ont décroché dans l’ultime minute de ce huitième de finale aller de Ligue des champions, une précieuse victoire (1-0) grâce à l’inévitable kylian Mbappé.
Voici comment le PSG a déjoué le plan des Madrilènes
Dans cette première rencontre après l’abolition de la règle des « buts à l’extérieur » décidée l’an passé, le Real Madrid a paru avoir bien reçu le mémo. Malgré le retour de sa star, Karim Benzema, revenu de blessure, le club aux treize sacres en Ligue des champions s’est montré inoffensif tout au long de la soirée. Titularisé dans les cages parisiennes, Gianluigi n’a rien eu à faire, les trois têtes madrilènes (les seuls tirs du Real) ne trouvant pas le cadre. « On a coupé leurs circuits, et leur manière de jouer. On a mis beaucoup de pression sur leur milieu de terrain. On a beaucoup travaillé pour mettre en place la meilleure stratégie possible, on a bien contrôlé le match pendant 90 minutes », a savouré le coach parisien, Mauricio Pochettino, interrogé par Canal+.
Mais s’il ne s’est pas montré dangereux, le club Merengue a longtemps tenu Paris en échec. « Une équipe comme le Real ne refuse jamais le combat. Elle n’a pas marché pour ce match aller mais ils joueront différemment », a prévenu Kylian Mbappé après la rencontre. « Ce n’est que la première partie de cet affrontement, on sera à la maison et notre stade nous poussera », a confirmé le coach madrilène Carlo Ancelotti, déplorant « une mauvaise soirée » pour les siens. « Et la qualification n’est pas perdue. »
