Le nouveau Code général des Impôts a statué sur l’augmentation des bas salaires au Bénin qui passe de 50.000f à 60.000f CFA. Selon les clarifications du gouvernement, le bas salaire n’a rien à voir avec le SMIG qui est actuellement à 40.000f CFA.
Le hautement social de Patrice Talon est en train d’entrer dans sa phase active au Bénin. Après la confirmation de la revalorisation des salaires des travailleurs les choses se précisent au Bénin et le bas salaire a été revu à la hausse avec ne augmentation de 10.000f CFA.
Clarifiant le bien-fondé de cette initiative, Wilfried Léandre Houngbédji confie que les innovations dans la réforme ont été intégrées dans le nouveau Code général des Impôts. Il fait savoir que les bas salaires vont désormais passer à 60 000 FCFA.
« Cette innovation veut que désormais soit considéré comme bas salaire, les revenus inférieurs ou égaux à 60000 FCFA. Avant, c’était 50 000FCFA et il y avait des impôts là-dessus. Aujourd’hui, les bas salaires sont relevés à 60 000 FCFA dans le nouveau Code général des impôts et sont exonérés d’impôts », a-t-il affirmé.
Quand on sait que les travailleurs qui gagnent un salaire inférieur ou égal à 60.000 sont les plus nombreux, cette mesure, aux dires du Porte-Parole, est une innovation à caractère social qui va permettre aux gagne-petit de ne plus supporter des charges fiscales qui réduisent davantage leurs revenus.
Pour y parvenir, Patrice Talon a déjà installé un Comité pour travailler sur la réforme de revalorisation des salaires des travailleurs inscrite dans son programme d’action du second quinquennat (PAG 2).
Le bas salaire passe de 50.000f à 60.000f et ce n’est pas encore le SMIG
Selon les clarifications du porte parole du gouvernement joint par Banouto, le bas salaire non imposable n’est pas le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est actuellement à 40 000 F CFA au Bénin. Selon lui, est définis comme bas salaire, tout ce qui va de 0 à 60 000 F CFA. Car, dit-il, à l’intérieur, quelqu’un peut gagner 30 000 F CFA, quelqu’un peut gagner 40 000 F CFA et quelqu’un d’autre peut gagner 50 000 F CFA.
«Mais de 0 à 60 000 F CFA, c’est considéré comme bas salaire et exonéré d’impôts », a explicité Wilfried Léandre Houngbédji. En ce qui concerne le SMIG qui est encore à 40 000 F CFA Wilfried Léandre Houngbédji rassure que c’est une initiative qui vise le privé. « Et on a déjà dit que ça va être révisé dans le cadre de la revalorisation des salaires», a-t-il ajouté.
Pourvue juste qui augmente le smig c’est très important. Nous sommes le seul pays où le Smig est aussi bas
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Pourvue juste qui augmente le smig c’est très important. Nous sommes le seul pays où le Smig est aussi bas. Et c’est très mauvais