Le Secrétaire général de l’Union Nationale du Syndicat des Travailleurs du Bénin (UNSTB), Appolinaire Affewe a formulé une plainte à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) pour diffamation. C’est une plainte relative à une information supposée de « remise d’un million à chaque secrétaire général confédéral » . Ladite information a été publiée et relayée par des individus déjà identifiés sur les réseaux sociaux.
La juridiction spéciale (Criet) est saisie de l’affaire concernant la supposée corruption des syndicalistes par le Chef de l’État, Patrice Talon. Le Secrétaire Général de l’UNSTB a porté plainte le 28 décembre 2021 au secrétariat de la Criet sous le N° Criet /2021/RP/1436 DU 30/12/2021.
Dans cette requête, l’UNSTB notifie ses ressentis contre les commanditaires, auteurs, complices et relais de la fausse information liée à la remise de million aux syndicats. La plainte vise la page « Facebook 229 », l’administrateur de la page Facebook « nouveau courrier » et deux autres personnes notamment les sieurs Sergio Assoko et Édouard Dovonou.
Interpeller les intéressés afin qu’ils apportent les preuves de leurs allégations
Ils sont accusés d’avoir diffusé une information relative à « une rencontre qui aurait eu lieu entre le président de la République Patrice Talon et les responsables syndicaux ». Les auteurs de l’information auraient plus loin affirmé que le « Chef de l’État aurait remis une forte somme à chacun des responsables la veille de la fête de Noël ».
C’est pourquoi, le Secrétaire général de l’UNSTB a décidé de saisir la Criet pour porter plainte contre les auteurs pour diffamation. L’UNSTB demande à la Criet d’interpeller les intéressés afin qu’ils apportent les preuves de leurs allégations. Comme l’UNSTB, la CSTB a également saisi la Criet après avoir apporté un démenti formel sur cette supposée don de Patrice Talon aux syndicats.
Avant cette plainte, le secrétaire général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB), Kassa Manpo a démenti formellement la supposée tête-à-tête entre le président Patrice Talon et les responsables des organisations syndicales.