Bénin : un malfrat en cavale arrêté en possession de treillis d’un militaire par la police
Impliqué dans plusieurs cas de cambriolage puis recherché par le Commissariat d’arrondissement d’Akassato, commune d’Abomey-Calavi, un faux militaire a été arrêté par les éléments de police du Commissariat de Houègbo le mardi 14 décembre 2021.
Le nommé F.F., se faisant passer pour un militaire est dans les filets de la police républicaine. Il est recherché après un cambriolage au domicile d’un officier des Forces Armées Béninoise à Akassato. Les enquêtes de la police ont révélé que le sieur F.F., était le présumé auteur de ce délit.
En effet, ce dernier a été retracé et retrouvé à Bassila en tenue militaire, se faisant passer pour officier des FAB avec des tenues qui avaient été cambriolées au domicile de l’agent en fonction au sein des FAB. Informé qu’il est désormais filé à Bassila, le présumé délinquant s’est enfui pour aller se cacher à Abomey-Calavi.
Mais, il n’aura pas échappé au piège à lui tendu par le commissariat de police de Houègbo qui a procédé à son arrestation. Le faux militaire a été auditionné après son interpellation. Durant l’interrogatoire, ce dernier n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés.
C’est ainsi que la police a décidé d’effectuer une perquisition à son domicile à Adjagbo qui a permis de retrouver des treillis de l’officier des FAB et autres objets d’origine douteuse. Il s’agit entre autres d’une tenue militaire, deux galons du grade de lieutenant, une casquette militaire, une veste militaire, une paire de rangers, un écusson militaire, deux toiles de tente militaire, une paire de menotte, trois téléphones portables, des clés passe-partout, des organes de moto, deux cartouches calibre 12, trois ceintures militaire, deux panneaux solaires, une bouteille de gaz domestique oryx, des devises en cedi ghanéen.
Les objets retrouvés par la police dans son domicile a obligé le faux militaire à admettre les chefs d’accusation portés contre lui. Il a été placé en garde à vue et mis à la disposition du Commissariat d’Akassato pour la suite de la procédure.